-
Dermatose et abattage des bovins: la Confédération paysanne et la Coordination rurale appellent à de nouvelles mobilisations
-
Ski: étincelante à St-Moritz, Vonn renoue avec la victoire sept ans plus tard
-
Brésil: la gauche appelle au rassemblement contre les projets de réduction de peine de Bolsonaro
-
Procès Péchier: la perpétuité requise contre l'anesthésiste
-
Biathlon: à Hochfilzen, Jeanmonnot retrouve la victoire, Perrot monte en puissance
-
Le Conseil d'État interdit de tirer sur les loups des Hautes-Pyrénées
-
Athlétisme: Paméra Losange, de silence et d'or
-
Le groupe de mode IKKS trouve repreneur mais perd 500 emplois
-
L'ex-président irakien Barham Saleh nommé à la tête du HCR, l'agence de l'ONU pour les réfugiés
-
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque contre la sécurité aérienne et d'ingérence électorale
-
Dans les dunes de Kandahar, en Afghanistan, le rendez-vous des passionnés de 4x4
-
Collège: encore 9% d'heures de cours perdues, déplore la Cour des comptes
-
Le gouvernement va revaloriser le Smic de 1,18% au 1er janvier, sans coup de pouce
-
Mohamed Salah, légende lointaine dans son village natal de Nagrig
-
Wall Street ouvre mitigée, retour des doutes concernant l'IA
-
Dermatose et abattage des bovins: la Confédération paysanne appelle à "des blocages partout"
-
La prix Nobel Narges Mohammadi arrêtée en Iran, selon son comité de soutien
-
Au procès de Lafarge, les parties civiles dénoncent le cynisme de la société et de ses cadres
-
Ethiopie: "suspension définitive" de deux journalistes locaux de la Deutsche Welle
-
Budget de la Sécu: les médecins libéraux maintiennent leur appel à la grève
-
Indonésie: les mosquées inondées, les fidèles ne savent pas où prier
-
La France met à jour sa méthode pour devenir "neutre en carbone" en 2050
-
Crash d'Air India: les plaies toujours à vif des familles des victimes
-
Charles III va évoquer son expérience du cancer à la télévision
-
Greenpeace asperge de peinture la place de l'Étoile à Paris
-
Ariège: l'abattage des bovins a débuté dans la ferme où un cas de dermatose a été détecté
-
Biathlon: deuxième en sprint, Perrot monte en puissance à Hochfilzen
-
Procès Péchier: l'avocate générale gagnée par l'émotion
-
Les petits colis chinois entrant dans l'UE seront taxés 3 euros à partir de juillet 2026
-
Ski: Etincelante à St-Moritz, Vonn renoue avec la victoire après 7 ans d'attente
-
Nucléaire: feu vert pour l'exploitation de l'EPR de Flamanville à pleine puissance (ASNR)
-
"La paix au milieu du chaos": un enseignant thaïlandais transforme les bunkers en fresques
-
Mohammed Ben Sulayem réélu à la tête de la Fédération internationale de l'automobile (FIA)
-
Darmanin "souhaite" que le protoxyde d'azote soit classé comme stupéfiant
-
Litige entre Google et sa filiale russe: une saisie conservatoire de 110 millions d'euros réalisée en France
-
Avec la descente de St-Moritz, Vonn remporte sa première victoire depuis sept ans
-
Au Kazakhstan, l'essor des "Nouvelles routes de la soie" chinoises
-
Inde: une statue de 21 mètres à la gloire de Messi
-
L'humour plus important que jamais pour la science, pour le créateur des Ig-Nobel
-
Dermatose: extension de la vaccination en Occitanie, sur fond de colère agricole
-
Hong Kong: verdict lundi pour l'ex-magnat prodémocratie Jimmy Lai, accusé d'atteinte à la sécurité nationale
-
Le gendre de Donald Trump, pivot de l'équipe présidentielle malgré les questions
-
Procès Péchier: l'anesthésiste fixé vendredi sur la peine requise à son encontre
-
Transports: la RATP se cherche un ou une présidente
-
Attaque informatique au ministère de l'Intérieur: "pas de trace de compromission grave", selon Nuñez
-
Un message du roi Charles III sur le cancer sera diffusé vendredi lors d'une émission
-
Australie: la plateforme Reddit attaque en justice l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans
-
Satellites: Eutelsat finalise son augmentation de capital et veut grandir encore
-
Brandt: le gouvernement "ne laisse pas tomber" et veut "un nouveau projet"
-
A Rio de Janeiro, des palmiers fleurissent pour la première fois avant de mourir
Le Pakistan, lourdement endeuillé par la mousson, attend de nouvelles pluies
Secouristes et voisins s'activent mardi à extraire les dizaines de corps toujours prisonniers des décombres au Pakistan, où près d'une semaine de pluies torrentielles a fait quasiment 400 morts et où la mousson va encore s'intensifier.
Mardi, à la télévision nationale, le général Inam Haider, président de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes, a prévenu: "l'épisode de pluies torrentielles va continuer jusqu'à samedi".
"Et un autre est attendu à la fin du mois", a-t-il ajouté, dans un pays où les 255 millions d'habitants voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier sous l'effet du changement climatique, selon les scientifiques.
"En quelques minutes, on a tout perdu, nos vies sont finies", se lamente l'homme, entouré de voisins qui tentent de le consoler.
"Personne n'a eu le temps de réagir: en 20 minutes notre village a été réduit à un tas de ruines", abonde Fazal Akbar, 37 ans.
- "Quatre heures" avant l'arrivée des secours -
"Il y a eu des appels depuis le haut-parleur de la mosquée et des habitants ont commencé à accourir pour nous porter secours", raconte-t-il à l'AFP. Ces volontaires ont "travaillé pendant quatre heures seuls avant que les secours dépêchés par les autorités n'arrivent".
Leurs six pelleteuses n'ont pas cessé mardi de retourner les décombres, alors que tous s'activent pour retrouver la dizaine d'habitants toujours portés disparus.
Chiraz Ali, un des chefs des secouristes, est pessimiste: "ils n'ont aucune chance d'avoir survécu".
"Quant à ceux qui s'en sont sortis, ils sont gravement traumatisés et ont besoin d'être suivis. Nous avons amené un psychiatre hier mais je vais demander aux autorités locales d'organiser un soutien pour tout le monde", dit-il.
Dans le village de montagne, entre dalles de béton fracassées et balcons effondrés, des secouristes et des volontaires distribuent un repas chaud, des biscuits et du thé à des habitants encore sous le choc.
La plupart ont passé la nuit à fouiller les décombres à la recherche de proches. Alentour, les habits, les jouets d'enfants et autres ustensiles qui surnagent dans les décombres de maisons écrasées témoignent de la violence du torrent d'eau tombé du ciel lundi matin.
Des secouristes s'improvisent fonctionnaires de l'état-civil en enregistrant les identités des morts et des disparus sur un morceau de carton arraché à une boîte de chaussure ou même sur le dos de leur main.
- Les pluies gagnent le Sud -
Mardi, la pluie a gagné d'autres provinces. Jusqu'ici plus de 350 des près de 400 morts ont été recensés au Khyber-Pakhtunkhwa, et la quasi totalité des autres dans le reste du nord du pays. Mais désormais le Baloutchistan et le Sindh, dans le sud côtier, sont aussi touchés.
Le météorologiste en chef du Sindh, Ameer Haider Laghari, dit ainsi à l'AFP redouter "des inondations dans les grandes villes" dont Karachi, la capitale économique du pays, "car les infrastructures sont en mauvais état".
Au Baloutchistan voisin déjà, "40 à 50 maisons ont été endommagées et la principale autoroute vers le Sindh a été fermée aux poids lourds" alors que 15 districts subissent des pluies d'intensité variées, rapporte à l'AFP le coordinateur de l'agence locale de gestion des catastrophes, Mohammed Younis.
Depuis le début de la mousson fin juin, Islamabad dit avoir recensé plus de 700 morts et un millier de blessés.
Et si les pluies se poursuivent, préviennent les autorités, la chaleur -- typique de la mousson d'été -- reste forte, faisant redouter la propagation de bactéries et d'épidémies, alors que l'eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.
W.Lapointe--BTB