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Référendum au Venezuela pour renforcer les prétentions du pays sur l'Essequibo, une région du Guyana
"L'Essequibo est à nous", proclame le slogan officiel placardé partout dans les rues: les Vénézuéliens votent dimanche pour un référendum sur ce territoire riche en pétrole, que Caracas réclame au Guyana.
Quelque 21 des 30 millions de Vénézuéliens sont appelés aux urnes lors de ce scrutin qui suscite des inquiétudes à Georgetown, la capitale du Guyana, et sur la scène internationale. De nombreux bureaux de vote n'ont pas attiré les foules, ont constaté des journalistes de l'AFP à Caracas, Ciudad Guayana, capitale de la region vénézulienne limitrophe de l'Essequibo, ou San Cristobal (sud-ouest).
"Les gens arrivent petit à petit. Nous avons environ 30% de participation" a affirmé sous couvert de l'anonymat le président d'un bureau de vote d'un bastion chaviste de la périphérie de Caracas. Il n'y avait pas de chiffres officiels dans l'immédiat.
Les bureaux doivent fermer à 18H00 (22H00 GMT) et les résultats sont attendus dans la soirée.
Le référendum --qui n'est pas un scrutin d'autodétermination, l'Essequibo étant sous administration du Guyana-- n'aura pas de conséquences concrètes à court terme. Caracas cherche, avec le plébiscite attendu, à renforcer ses prétentions.
- "Rien à craindre" -
"Depuis mon enfance, j'ai toujours vu sur la carte du Venezuela la zone de revendication de l'Essequibo. Les Vénézuéliens s'expriment et le gouvernement aura donc le soutien du peuple pour réclamer" le territoire, estime Carmen Palacios, fonctionnaire, qui vient de voter dans un quartier populaire de Caracas.
Les autorités ont souligné qu'elles ne cherchaient pas un motif pour envahir la zone, comme le craignent les Guyaniens.
Au Guyana, des milliers de personnes, beaucoup portant des t-shirts "L'Essequibo appartient au Guyana" ont formé des chaînes humaines pour montrer leur attachement au territoire.
"Il n'y a rien à craindre dans les heures, les jours et les mois à venir", a affirmé le président guyanien dimanche. "Nous travaillons 24H sur 24 pour veiller à ce que nos frontières restent intactes".
"Notre première ligne de défense est la diplomatie et nous sommes dans une position très, très forte", a-t-il ajouté assurant que le pays avait un vaste soutien international.
"Le référendum est probablement important pour eux, pour le Venezuela. Pas pour nous", estime dans l'Essequibo, dans le nord-ouest de Guyana, l'entrepreneur Dilip Singh.
"J'ai grandi dans l'Essequibo. Les Espagnols ne l'ont jamais occupé. A aucun moment de notre histoire. Les Hollandais oui, les Anglais oui. Maintenant, c'est un Etat indépendant. Il en sera toujours ainsi", dit-il.
Après des appels d'offres pétroliers guyaniens et une nouvelle découverte d'or noir en octobre, la tension est montée ces derniers mois avec des déclarations musclées, des exercices militaires et l'évocation de l'installation de bases américaines.
- "Pas besoin de troubles" -
Le Venezuela revendique depuis des décennies ce territoire (parfois appelé Guayana Esequiba) de 160.000 km2 représentant plus des deux tiers du Guyana et où vivent 125.000 personnes, soit un cinquième de sa population.
Caracas soutient que le fleuve Essequibo devrait être la frontière naturelle, comme en 1777 à l'époque de l'empire espagnol.
Le Guyana, qui dispose de réserves de pétrole per capita parmi les plus grandes du monde, estime que la frontière date de l'époque coloniale anglaise et que celle-ci a été entérinée en 1899 par une Cour d'arbitrage. Le pays a saisi la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l'ONU, pour la faire valider.
Georgetown a saisi en vain la CIJ pour tenter de faire stopper le référendum.
Depuis la COP28 à Dubaï, Luiz Inacio Lula da Silva, le président du Brésil, voisin de deux pays, a "espéré que le bon sens va prévaloir".
Le référendum "aboutira probablement au résultat souhaité par Maduro", "mais s'il y a une chose dont le monde n'a pas besoin, dont l'Amérique du Sud n'a pas besoin, c'est de troubles", a-t-il ajouté.
Le référendum, en cinq questions, demande notamment aux Vénézuéliens s'ils sont d'accord pour ne pas reconnaître la compétence de la CIJ et pour intégrer le territoire au Venezuela.
"Cinq fois oui", ont martelé les autorités vénézuéliennes lors d'une campagne qui a mobilisé d'importants moyens avec manifestations, publicités, conférences et parades militaires.
jt-pgf-mbj-str/cab
B.Shevchenko--BTB