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Hong Kong, "un lieu de peur": une militante se souvient des années de répression
Privée de passeport et qualifiée d'"agent de l'étranger", Agnes Chow, l'une des figures de proue du mouvement pro-démocratie à Hong Kong, s'est retrouvée bloquée pendant des années sur le territoire, jusqu'à ce que la police lui offre une porte de sortie inattendue.
Une lettre de repentance, une autorisation à se rendre en Chine continentale pour visiter le siège du géant de la technologie Tencent et une exposition sur les réalisations chinoises lui ont permis d'obtenir le feu vert pour étudier au Canada.
Cette activiste âgée de 27 ans, une des chefs de file des manifestations pro-démocratie qui ont secoué Hong Kong en 2012, 2014 et 2019, a été détenue environ sept mois jusqu'en 2021, accusée de "collusion avec des puissances étrangères", des faits passibles de la prison à vie.
"C'était très, très terrifiant", se souvient la jeune femme en évoquant sa décision de se rendre, accompagnée par des agents de sécurité de Hong Kong, dans la ville chinoise de Shenzhen en août, pariant sur le fait que les autorités respecteraient leur part du marché.
"La police m'a dit de n'en parler à personne... ni à mon avocat, ni à ma famille, ni à mes amis", a-t-elle raconté à l'AFP lors d'un appel vidéo depuis Toronto d'où elle a annoncé cette semaine son désir de rester au Canada.
Après sa visite à Shenzhen, où elle a été photographiée à plusieurs reprises, Mme Chow a été invitée à écrire une autre lettre pour remercier les agents de lui avoir montré la grandeur de la Chine.
Environ un mois plus tard, son passeport lui a été restitué et elle a été autorisée à s'envoler pour le Canada.
- "Traitement clément" -
Mais toujours en liberté sous caution, elle avait pour obligation de rentrer régulièrement à Hong Kong, où elle ne se sentait plus en sécurité.
"J'aime tellement Hong Kong, mais en même temps, j'ai l'impression que Hong Kong est aussi pour moi un lieu de peur", admet-elle.
Dans un message publié dimanche sur les réseaux sociaux, cette célèbre militante a révélé son intention de rester au Canada pour une durée indéterminée, invoquant "la situation à Hong Kong, (s)a sécurité personnelle et (s)a santé physique et mentale".
Le gouvernement de Hong Kong a réagi, promettant de la poursuivre "à vie". Mardi, lors d'une conférence de presse, le chef de l'exécutif hongkongais, John Lee, a affirmé que la police avait essayé de lui octroyer un "traitement clément". Mais l'ancienne militante rejette cette idée.
"Au cours des trois dernières années, il n'y a eu aucune indulgence (...). Ma liberté, ma vie quotidienne et mes droits fondamentaux ont tous été bafoués", selon elle.
"Agent de l'étranger de qui? De quel pays? Il est évident que le gouvernement utilise la loi sur la sécurité nationale ou le système juridique de Hong Kong comme un outil politique pour salir et réprimer les dissidents politiques".
Après les immenses et parfois violentes manifestations pro-démocratie de 2019, les autorités ont sévèrement réprimé les militants comme Mme Chow.
Des dizaines de personnes ont été inculpées en vertu d'une drastique loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin mi-2020 pour museler toute dissidence. Parmi eux, le magnat des médias Jimmy Lai et le célèbre militant Joshua Wong.
- "Pleurer et attendre" -
Bloquée à Hong Kong et incapable de trouver un emploi pérenne en raison de son casier judiciaire, le mieux qu'elle pouvait faire était de rester "à la maison, pleurer et attendre".
Quand elle a reçu, au début de l'année, une offre pour étudier au Canada, elle a demandé à la police de lui restituer son passeport.
Ils lui ont demandé d'écrire une série de lettres, d'abord sur les raisons de son voyage, puis de repentance au sujet de ses années de militantisme.
"Ils avaient un modèle. Ce que j'avais à faire, c'était copier ce qu'ils avaient tapé à la machine en l'écrivant à la main", se souvient-elle.
Elle devait dire qu'elle voulait changer de vie et se concentrer sur son avenir au Canada, raconte Mme Chow. Surtout, on lui a fait promettre qu'elle ne s'impliquerait plus jamais dans le militantisme.
Pékin a depuis longtemps recours aux lettres de repentance et aux aveux télévisées pour discréditer les dissidents.
"Si je garde le silence, peut-être qu'un jour ces photos et ces lettres deviendront des preuves de mon patriotisme", observe-t-elle.
"Et je veux juste dire au monde: ce n'est pas vrai. J'ai été forcée de le faire".
L.Janezki--BTB