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Gaza: Israël poursuit ses frappes après un veto américain à l'ONU
Israël a poursuivi samedi ses bombardements sur Gaza dans la guerre contre le Hamas, après le veto des Etats-Unis à une résolution de l'ONU appelant à un cessez-le-feu sur le territoire palestinien où la situation humanitaire est apocalyptique, selon des ONG.
Le blocage par Washington de cette résolution du Conseil de sécurité des Nations unies a été condamné par l'Autorité palestinienne et le mouvement islamiste Hamas au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a lui estimé qu'un cessez-le-feu "empêcherait l'effondrement de l'organisation terroriste Hamas".
Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, notamment.
"Les opérations dans la bande de Gaza se poursuivent", a indiqué samedi l'armée israélienne, qui mène une vaste offensive terrestre depuis le 27 octobre dans ce territoire exigu et densément peuplé.
En l'espace de 24 heures, 71 morts et 160 blessés sont arrivés à l'hôpital Al-Aqsa de la ville de Deir al-Balah, à la suite de bombardements sur le centre de la bande de Gaza, a affirmé de son côté le ministère de la Santé du Hamas.
Ce dernier a publié un dernier bilan global faisant état de 17.490 morts dans la bande de Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, depuis le début de la guerre.
- "Complices du carnage" -
Après un peu plus de deux mois de guerre, plus de la moitié des habitations ont été détruites ou endommagées dans le territoire palestinien, où 85% de la population a été déplacée, selon l'ONU.
En raison de la surpopulation et des mauvaises conditions sanitaires dans les abris de l'agence de l'ONU dédiée aux réfugiés palestiniens (UNRWA) dans le sud du territoire, certaines maladies transmissibles telles que la diarrhée, les infections respiratoires aiguës et les infections cutanées ont fortement augmenté.
Le blocage américain vendredi soir à l'ONU a également été condamné par des ONG, notamment Médecins sans frontières (MSF), qui juge qu'il les rend "complices du carnage à Gaza".
Des habitants d'un quartier de Rafah où des immeubles ont été détruits par une frappe israélienne ont manifesté samedi leur colère après ce veto: "Quelle résolution le Conseil de sécurité a-t-il jamais été approuvée et mise en oeuvre pour notre cause et le peuple palestinien?", a lancé à l'AFP l'un d'eux, Mohammed al-Khatib.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a lui déclaré samedi qu'il tenait les Etats-Unis pour "responsables de l'effusion de sang" à Gaza.
Pour sa part, l'Iran a mis en garde samedi contre "la possibilité" d'"une explosion incontrôlable" au Moyen-Orient, tandis que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a qualifié le Conseil de sécurité de l'ONU de "Conseil de protection d'Israël".
- "Colère" -
A Gaza, "les gens sont désespérés, effrayés et en colère", a déploré vendredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, évoquant un "contexte humanitaire cauchemardesque".
Une grande partie des 1,9 million de Gazaouis qui ont fui les combats et les bombes se sont dirigés vers le sud, transformant Rafah, le long de la frontière fermée avec l'Egypte, en vaste camp de réfugiés.
Le gouvernorat de Rafah reste depuis vendredi la seule zone de Gaza où des distributions limitées d'aide ont lieu. Dans le gouvernorat de Khan Younès, la distribution de l'aide est quasiment à l'arrêt ces derniers jours en raison de l'intensité des hostilités et des restrictions de circulation le long des routes principales, à l'exception de livraisons restreintes de carburant aux principaux fournisseurs de services.
A l'hôpital Nasser de Khan Younès, des blessés parmi lesquels des enfants sont soignés à même le sol, les uns à côté des autres, a constaté un journaliste de l'AFP.
A Rafah, des habitants parcourent les décombres après des frappes dans leur quartier et récupèrent ce qui peut l'être, comme des couvertures.
"Nous avons fui la ville de Gaza vers Khan Younès, et ensuite Rafah, mais où peut-on aller après?", a confié à l'AFP Fayez Nusseiri, à l’hôpital Al Najjar de Rafah.
Dans le nord de la bande de Gaza, le marché du camp de Jabaliya a été transformé en cimetière pour les victimes des frappes israéliennes. Des tombes sont creusées à la hâte.
- Otage mort -
Le bilan s'est également alourdi en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, où l'armée dit avoir arrêté depuis le début de la guerre 2.200 personnes, parmi lesquelles 1.800 membres du Hamas.
Israël a aussi indiqué vendredi avoir perdu 93 soldats à Gaza depuis le début de la guerre, ajoutant que deux autres militaires avaient été blessés lors de l'échec d'une tentative de libération d'otages dans la nuit.
Samedi, les proches d'un otage israélien de 25 ans enlevé le 7 octobre ont confirmé sa mort. Le Hamas avait auparavant affirmé qu'un otage avait été tué au cours d'une opération de l'armée israélienne.
Vendredi, une attaque contre l'ambassade des Etats-Unis en Irak a renforcé les craintes d'un conflit régional plus large. Samedi, l'armée israélienne a déclaré avoir riposté à des "tirs" depuis le Liban en direction de la zone de Misgav Am, à la frontière nord d'Israël.
Outre Gaza, les échanges de tirs se sont multipliés à la frontière nord d'Israël entre l'armée israélienne et le mouvement libanais Hezbollah, un allié du Hamas soutenu par l'Iran, depuis le début de la guerre.
C.Kovalenko--BTB