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A Hong Kong, premières élections locales réservées aux candidats "patriotes"
Les Hongkongais votent dimanche jusqu'à minuit aux premières élections locales réservées aux candidats "patriotes" et dont l'opposition a été exclue après une campagne de répression au titre de la sécurité nationale.
Une demi-douzaine de personnes ont été arrêtées en marge du vote, qui, fait rare, a été prolongé d'une heure trente. Le président de la Commission des affaires électorales, David Lo, a évoqué une défaillance du système numérique utilisé pour confirmer l'éligibilité des électeurs et émettre les bulletins, en niant que le taux de participation ait décidé de cette prolongation.
Les autorités ont tenté de galvaniser l'électorat et recouvert d'affiches la métropole du sud de la Chine pour encourager ses habitants à se rendre aux urnes pour élire les conseillers des 18 districts de la ville
La précédente élection s'était tenue au plus fort des immenses manifestations parfois violentes de 2019. Le taux de participation record de 71% avait conduit à une victoire écrasante du camp pro-démocratie.
"Ce sont les patriotes qui doivent diriger Hong Kong, c'est notre principe", a déclaré M. Lee, un ingénieur civil venu tôt participer au scrutin, "le vote ne sera pas affecté juste parce que quelques (candidats) ne peuvent pas en faire partie".
- "Dernière pièce du puzzle" -
Selon de nouvelles règles annoncées en mai, le nombre de sièges concernés par le scrutin direct a été réduit de 462 à 88.
Les 382 autres sièges sont contrôlés par le dirigeant de la région administrative spéciale chinoise, des personnes loyales au gouvernement et des propriétaires terriens.
Les candidats ont été tenus de solliciter des nominations auprès de trois comités nommés par le gouvernement, excluant de fait tous les partis pro-démocratie.
Selon le chef de l'exécutif de Hong Kong, John Lee, cette élection compose "la dernière pièce du puzzle pour la mise en œuvre du principe des patriotes au pouvoir à Hong Kong", faisant référence à une doctrine imposée par Pékin, depuis les manifestations de 2019, visant à éliminer de la fonction publique toute voix discordante.
"A partir de maintenant, les conseils de district ne seront plus ce qu'ils étaient autrefois, c'est-à-dire des plateformes visant à détruire et rejeter l'administration du gouvernement, à promouvoir l'indépendance de Hong Kong et mettre en danger la sécurité nationale", a fait valoir John Lee après avoir voté dimanche.
Les conseillers des 18 districts de Hong Kong s'occupent principalement des questions d'ordre local, comme l'assainissement, les voies de transport ou l'adéquation des équipements publics.
- "Unilatéral"-
Mais après l'élection de dimanche, ils "se comporteront comme des organes consultatifs locaux et comme une chambre d'écho du gouvernement, en pratique", a déclaré à l'AFP Kenneth Chan, politologue à l'Université baptiste de Hong Kong.
"Il s'agit avant tout d'obtenir un contrôle politique à 100%", a-t-il ajouté.
Pour Erick Tsang, le ministre des Affaires constitutionnelles supervisant les élections, "le taux de participation ne saurait être un indicateur du succès du (nouveau) système".
Pourtant, certains électeurs n'ont pas caché leur désintérêt à la veille du scrutin.
"A quoi ça sert de voter ? Le climat politique est unilatéral", a argué un habitant nommé Ng.
Plus de 12.000 policiers ont été déployés pour empêcher toute perturbation du scrutin, selon les médias locaux. Six personnes ont été arrêtées dimanche.
La Ligue des sociaux-démocrates, l'un des derniers groupes d'opposition qui comptait manifester contre le scrutin, a signalé l'arrestation de trois de ses membres.
La police a d'abord accusé le trio de "tentative d'incitation à perturber les élections des conseils de district", avant de les transférer à la Commission indépendante contre la corruption (ICAC) en les soupçonnant d'"inciter les gens à ne pas voter".
La Ligue a jugé "extrêmement ironique et ridicule" d'arrêter ces trois personnes un jour d'élection censée refléter diverses opinions publiques.
L'ICAC a de son côté indiqué avoir arrêté un couple et une femme pour avoir reposté ou commenté des messages sur les réseaux sociaux incitant la population à glisser dans les urnes des bulletins invalides.
Vendredi, la police de la sûreté nationale a interpellé un homme de 77 ans pour "tentative de commettre des actes séditieux".
F.Müller--BTB