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Présidence LR: Wauquiez déterre à son tour la hache de guerre
Le patron des députés Les Républicains Laurent Wauquiez est entré à son tour jeudi dans la course à la présidence de LR et a taclé son rival Bruno Retailleau en assurant que "la France a besoin d'un ministre de l'Intérieur à temps plein".
"Le parti a besoin de tout sauf d'une guerre de chefs et j'ai tout fait pour l'éviter", affirme Laurent Wauquiez dans un entretien mis en ligne sur le site du Figaro avant une réunion publique dans la soirée à Valence. Sur ses terre d'Auvergne-Rhône-Alpes, elle aura des allures de premier meeting de campagne.
Au lendemain de l'annonce de la candidature du ministre de l'Intérieur, le chef des députés LR, chargé de mener à bien la refondation d'un parti qui a frôlé la disparition, a distillé des petites piques contre son adversaire qui lui dispute une présidence qui peut le propulser dans la course à l'Elysée.
"Je ne dois rien à François Bayrou. J'ai donc la liberté de porter la parole de la droite sans être lié par la solidarité gouvernementale", a-t-il soutenu, prenant clairement ses distances par rapport à l'exécutif et le camp macroniste.
Promettant de "faire tout pour aider Bruno Retailleau à obtenir des résultats" à Beauvau s'il prend la tête des Républicains, Laurent Wauquiez assure que sa "première responsabilité" comme président de LR "sera de rassembler".
A l'issue d'un conseil stratégique où les deux candidats se sont retrouvés au petit matin au siège du parti, le ministre de l'Intérieur a rejeté les accusations du clan Wauquiez qui lui reproche de ne pas avoir respecté un accord passé entre les deux hommes sur la distribution des rôles, l'un prenant le parti et l'autre entrant au gouvernement.
"Voter ce n'est pas diviser. La démocratie a été inventée pour éviter la guerre, avec des règles", s'est défendu Bruno Retailleau à l'issue de la réunion, rappelant que son rival avait lui aussi essayé d'entrer au sein des exécutifs successifs de Michel Barnier et de François Bayrou.
Bruno Retailleau espère surfer sur sa popularité pour s'emparer du parti, héritier du gaullisme et dépourvu de patron depuis la décision en juin de l'ancien président Eric Ciotti de faire alliance avec le RN aux législatives.
- La bataille a commencé -
Lors de la réunion du conseil stratégique, les deux candidats ont soigneusement évité de mettre de l'huile sur le feu.
Entourés par des poids-lourds comme Gérard Larcher, Valérie Pécresse ou encore Michel Barnier, ils ont pourtant lancé la bataille autour du calendrier pour l'organisation du congrès qui devra désigner le nouveau président des Républicains.
Selon des participants, deux clans se sont opposés autour d'une note de juristes qui "préconise" un délai de 90 jours pour la convocation du congrès et non celui de 45 jours qui figure dans les statuts.
Les partisans de Bruno Retailleau sont plutôt favorables à accélérer le processus, tandis que Laurent Wauquiez défend dans Le Figaro que le délai de 90 jours soit respecté.
C'est finalement la haute autorité du parti qui doit trancher dans la soirée pour que le processus électoral soit lancé dès dimanche, veille du bureau politique qui doit entériner la date du congrès, ont expliqué les sources.
"La haute autorité va probablement préconiser un délai de 90 jours", a affirmé un participant à l'issue de la réunion, estimant qu'elle ne peut se permettre de prendre le risque d'une bataille juridique qui retarderait tout le processus. Le congrès aurait donc lieu le 17 mai.
Selon un participant au comité stratégique, la ministre de l'Agriculture Annie Genevard, qui présidait la réunion, a surpris Laurent Wauquiez en donnant d'emblée la parole au ministre de l'Intérieur pour qu'il fasse "acte de candidature".
Dans son intervention, le patron des députés a assuré que l'élection du président de LR ne devait pas être "l'antichambre de 2027". Ce à quoi Bruno Retailleau a immédiatement répondu en disant qu'il était "d'accord".
"Je suis bien d'accord", a insisté le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, qui a d'ores et déjà annoncé sa candidature à l'Elysée tout en soutenant la candidature Retailleau pour la présidence de LR.
Figure très populaire du gouvernement de François Bayrou, ministre depuis moins de six mois, Bruno Retailleau y défend une ligne très à droite sur les questions de sécurité et d'immigration.
F.Müller--BTB