
-
Corée du Sud: 18 morts dans une série de feux de forêt d'une rare ampleur
-
Face à l'assaut des vagues, les ports du Pacifique sud-américain renforcent leurs protections
-
L'Estonie vote sur une restriction du droit de vote des résidents russes
-
Londres dégaine le sécateur budgétaire
-
Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat"
-
Rubio dans les Caraïbes pour parler de sécurité énergétique et d'Haïti
-
Obsèques d'Emilie Dequenne: un adieu à l'actrice, un geste contre le cancer
-
TPMP s'arrête, l'avenir de Hanouna commence
-
Consentement: le texte modifiant la définition pénale du viol débattu à l'Assemblée
-
Mort du petit Emile: gardes à vue prolongées, la piste familiale se dessine
-
Procès sur la mort de Maradona: un ancien garde du corps arrêté pour faux témoignage
-
Les universitaires ouvrent un nouveau front judiciaire contre Trump sur la liberté d'expression
-
Boeing sous pression, un procès pénal lié aux crashes de 2018 et 2019 fixé en juin
-
Vance ira au Groenland malgré les protestations du Danemark
-
Wall Street termine en petite hausse, avant les droits de douane
-
Dans un lycée breton, pour lutter contre la sédentarité, on pédale en cours
-
Ski: avec le géant, un nouveau globe pour Brignone, succès et 100e podium pour Gut-Behrami
-
"Rendez-moi mon fils", lance la mère d'un migrant vénézuelien détenu au Salvador
-
Mort du petit Émile: la piste familiale se dessine
-
Turquie: les manifestants toujours dans les rues, sept journalistes incarcérés
-
L'armée soudanaise accusée d'une frappe meurtrière sur un marché
-
TotalEnergies "complice" de Poutine: au tribunal, Jadot détaille ses accusations
-
La Bourse de Paris avance, malgré l'incertitude sur les droits de douane américains
-
Sarkozy, "commanditaire" d'un pacte de corruption "indécent" avec Kadhafi, selon le parquet financier
-
Au procès Depardieu, les attaques de la défense ne font pas trembler les plaignantes
-
Bras de fer entre EDF et industriels: le gouvernement appelle à "poursuivre le dialogue" sur le prix de l'électricité
-
Des scientifiques proposent un foie gras alternatif et "plus éthique"
-
France Télévisions: les logos des chaînes remplacés par "france.tv" en juin
-
Turquie: la contestation enfle, sept journalistes incarcérés
-
Kiev et Moscou acceptent de cesser les hostilités en mer Noire, annonce Washington
-
Eddy Mitchell annule sa tournée estivale en raison de "problèmes de santé"
-
Turquie: la contestation continue, sept journalistes incarcérés
-
Wall Street sans grand entrain, entre politique commerciale et confiance des consommateurs
-
Trump minimise le "pépin" des plans militaires divulgués par erreur
-
L'UE relance l'exploitation minière pour s'affranchir de la Chine
-
Wall Street soulagée par les perspectives d'une politique commerciale assouplie
-
Les JO-2026 ont (enfin) leur piste de bobsleigh à Cortina
-
Le parquet dénonce un "pacte de corruption inconcevable, inouï, indécent" noué par Sarkozy avec Kadhafi
-
"On croule sous le travail" : journée de grève à la Société Générale
-
Au Sénégal, le lac Rose retrouve sa couleur mythique et ses touristes ravis
-
Ukraine: pas d'accord après la rencontre russo-américaine, Moscou pose ses conditions
-
A son procès, Depardieu conteste "peloter" des femmes et s'en prend au mouvement MeToo
-
Vendée Globe: près de 2,5 millions de personnes présentes au départ et aux arrivées
-
JO-2026: la piste de bobsleigh de Cortina inaugurée, "un miracle"
-
Climat: dans le nord, une mine urbaine de recyclage de cuivre monte en puissance
-
Un entrepreneur veut relancer la marque Tupperware dans cinq pays européens
-
Gérard Depardieu conteste à son procès "s'amuser à peloter" des femmes
-
Contrôle des Ehpad: des "sanctions graves" contre 55 établissements, annonce la ministre
-
Soudan: des observateurs accusent l'armée d'une frappe meurtrière sur un marché du Darfour
-
Au Royaume-Uni, l'actualité locale retrouve le moral grâce à des startups

Israël attend du Hamas qu'il libère samedi trois otages vivants pour sauver la trêve
Israël a déclaré jeudi attendre du Hamas qu'il libère trois otages "vivants" samedi pour garantir la poursuite du cessez-le-feu à Gaza, après que le mouvement islamiste palestinien s'est dit prêt à respecter ce calendrier convenu dans l'accord de trêve.
Après plusieurs jours d'incertitude, l'annonce du Hamas disant être prêt à appliquer l'accord de trêve et libérer des otages israéliens "selon le calendrier", laisse présager un nouvel échange d'otages contre des prisonniers palestiniens samedi.
Le cadre de l'accord "stipule clairement que trois otages vivants doivent être relâchés samedi par les terroristes du Hamas", a déclaré David Mencer, porte-parole du gouvernement israélien.
Selon la télévision Extra News, proche de l'Etat égyptien, une médiation menée par l'Egypte et le Qatar a permis de "surmonter les obstacles" qui mettaient en danger le cessez-le-feu, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza entre Israël et le Hamas.
La trêve a été mise à rude épreuve ces derniers jours et mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait averti que la guerre pourrait reprendre si les otages n'étaient pas libérés samedi.
Sa menace faisait écho à celle du président américain Donald Trump, qui avait déclaré que "l'enfer" se déchaînerait si le Hamas ne libérait pas "tous" les otages israéliens d'ici samedi.
- Incertaine -
Le Hamas avait menacé de bloquer ces libérations en accusant Israël de plusieurs violations de l'accord, notamment d'entraver l'entrée de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien en ruines.
Selon des sources palestiniennes, les médiateurs ont obtenu une "promesse israélienne de mettre en oeuvre les dispositions du protocole humanitaire" de l'accord, ce qui devrait permettre l'entrée à Gaza "de pré-fabriqués, tentes, carburant, équipement lourd, médicaments, et matériaux de rénovation des hôpitaux".
Selon des images de l'AFP, des dizaines d'engins de chantier et de semi-remorques transportant des préfabriqués attendent au poste-frontière de Rafah de pouvoir entrer à Gaza depuis l'Egypte.
Israël a cependant affirmé qu'aucun "équipement lourd" n'était autorisé à traverser ce passage, réservé aux évacuations médicales selon l'accord de cessez-le-feu, tandis que l'aide humanitaire transite par le poste de Kerem Shalom, entre Israël et Gaza.
La première phase de la trêve, pour une durée initiale de 42 jours, a permis jusqu'à présent cinq échanges d'otages contre des prisonniers palestiniens.
Les otages ont été enlevés durant l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza. Sur 251 personnes enlevées ce jour là, 73 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 35 sont mortes, selon l'armée.
Mais la suite de l'accord de trêve reste incertaine, alors que les négociations sur la deuxième phase, censée prendre effet début mars, n'ont toujours pas commencé.
- "Enfer insupportable" -
Au pied de squelettes d'immeubles, entre les débris de munitions et les flaques d'eau boueuse, des habitants de Gaza veulent croire au maintien de la trêve.
"A mon avis, la guerre ne va pas reprendre, car personne n'y a intérêt", a affirmé à l'AFP Abdel Nasser Abou al-Omrain, estimant que les menaces du Hamas n'étaient "qu'une manoeuvre pour faire pression sur Israël afin de permettre l'entrée d'aide, de carburant et de tentes".
Mais pour M. Abou al-Omrain, "Gaza est devenu un enfer insupportable, et nous ne pouvons pas y vivre".
- "Marches de solidarité" -
Donald Trump avait soulevé la semaine dernière un tollé international, en annonçant un plan prévoyant de placer Gaza sous contrôle américain et de déplacer ses 2,4 millions d'habitants vers l'Egypte ou la Jordanie, afin de reconstruire le territoire.
Le Hamas a appelé à des "marches de solidarité" dans le monde en fin de semaine pour protester contre ce projet, salué par Israël.
Depuis le 19 janvier, 16 otages israéliens et 765 prisonniers palestiniens ont été libérés, sur un total de 33 otages et 1.900 détenus devant l'être durant la première phase de l'accord.
Le 8 février, les circonstances de la libération de trois otages au visage émacié, très éprouvés physiquement, contraints de saluer la foule lors d'une mise en scène orchestrée par le Hamas, avaient provoqué la colère d'Israël.
La deuxième phase de la trêve est censée permettre la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre, avant la dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza, un chantier chiffré par l'ONU à plus de 53 milliards de dollars.
L'attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.
L'offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.222 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
O.Lorenz--BTB