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Israël attend du Hamas la libération de trois otages vivants pour sauver la trêve
Israël a déclaré jeudi attendre du Hamas qu'il libère trois otages "vivants" samedi pour garantir la poursuite du cessez-le-feu à Gaza, après que le mouvement islamiste palestinien s'est dit prêt à respecter ce calendrier convenu dans l'accord de trêve.
Après plusieurs jours d'incertitude, cette annonce du Hamas laisse présager un nouvel échange d'otages contre des prisonniers palestiniens samedi, le sixième depuis l'entrée en vigueur de la trêve le 19 janvier.
Le cadre de l'accord "stipule clairement que trois otages vivants doivent être relâchés samedi par les terroristes du Hamas", a déclaré David Mencer, porte-parole du gouvernement israélien.
L'armée israélienne a ensuite annoncé avoir frappé dans la bande de Gaza un lanceur de roquettes, après avoir détecté le tir d'un projectile ayant selon elle atterri dans le territoire palestinien.
Selon la télévision Extra News, proche de l'Etat égyptien, une médiation menée par l'Egypte et le Qatar a permis de "surmonter les obstacles" qui mettaient en danger le cessez-le-feu entré en vigueur après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste le 7 octobre 2023 contre Israël.
La trêve a été mise à rude épreuve ces derniers jours par des échanges de menaces entre le Hamas et Israël, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait averti mardi que la guerre pourrait reprendre si les otages n'étaient pas libérés samedi.
- "La catastrophe humanitaire se poursuit" -
Le Hamas avait menacé de bloquer ces libérations en accusant Israël de plusieurs violations de l'accord, notamment d'entraver l'entrée de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien en ruines.
Selon des sources palestiniennes, les médiateurs ont obtenu une "promesse israélienne de mettre en oeuvre les dispositions du protocole humanitaire" prévues, ce qui devrait permettre l'entrée à Gaza "de préfabriqués, tentes, carburant, équipement lourd, médicaments, et matériaux de rénovation des hôpitaux".
Selon des images de l'AFP, des dizaines d'engins de chantier et de camions transportant des préfabriqués se sont positionnés jeudi au poste-frontière de Rafah dans l'attente de pouvoir entrer à Gaza depuis l'Egypte.
Israël a cependant affirmé qu'aucun "équipement lourd" n'était autorisé à traverser ce passage, réservé aux évacuations médicales selon l'accord de trêve. L'aide humanitaire transite par le poste de Kerem Shalom, entre Israël et Gaza.
Dans ce contexte, le chef du Bureau de l'ONU pour les services d'appui au projet (Unops), relevant que la "catastrophe humanitaire se poursuit" à Gaza, a appelé à un accès "rapide", et "sans entrave" de l'aide.
Les otages ont été enlevés durant l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza. Sur 251 personnes alors emmenées à Gaza, 73 y sont toujours retenues, dont au moins 35 mortes, selon l'armée.
- Incertaine -
Mais la suite de l'application de l'accord reste incertaine, alors que les négociations sur la deuxième phase, censée prendre effet début mars, n'ont toujours pas commencé.
Le 8 février, la mise en scène par le Hamas de la libération de trois otages, très éprouvés physiquement et contraints de saluer une foule de Gazaouis avait provoqué la colère d'Israël.
La deuxième phase de la trêve est censée permettre la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre, avant la dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza, un chantier chiffré par l'ONU à plus de 53 milliards de dollars.
L'attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.
L'offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.222 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
- "Enfer insupportable" -
Au pied de squelettes d'immeubles, entre les débris de munitions et les flaques d'eau boueuse, des habitants de Gaza veulent croire à la fin des hostilités.
"La guerre ne va pas reprendre, car personne n'y a intérêt", a affirmé à l'AFP Abdel Nasser Abou al-Omrain.
Des centaines de milliers de déplacés ont déjà regagné le nord du territoire palestinien, une région très densément peuplée avant la guerre où les combats ont été les plus destructeurs, pour retrouver leurs maisons en ruines.
Mais pour M. Abou al-Omrain, "Gaza est devenu un enfer insupportable, et nous ne pouvons pas y vivre".
Le sort à terme du territoire palestinien est aussi au centre des interrogations, après l'annonce par Donald Trump d'un projet de le placer sous contrôle américain et de déplacer ses 2,4 millions d'habitants vers l'Egypte et la Jordanie.
Le Hamas a appelé à des "marches de solidarité" dans le monde en fin de semaine pour protester contre ce projet, décrié à travers le monde mais salué par Israël.
B.Shevchenko--BTB