
-
WTA: Alexandra Eala, déclic à Miami
-
Ligue des champions: à Lyon, défense d'entrer
-
Epaves et lieux sacrés, un héritage culturel menacé par l'extraction minière sous-marine
-
NBA: Butler perd à Miami pour son retour, Lillard victime d'une thrombose à un mollet
-
Corée du Sud: 18 morts dans une série de feux de forêt d'une rare ampleur
-
Face à l'assaut des vagues, les ports du Pacifique sud-américain renforcent leurs protections
-
L'Estonie vote sur une restriction du droit de vote des résidents russes
-
Londres dégaine le sécateur budgétaire
-
Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat"
-
Rubio dans les Caraïbes pour parler de sécurité énergétique et d'Haïti
-
Obsèques d'Emilie Dequenne: un adieu à l'actrice, un geste contre le cancer
-
TPMP s'arrête, l'avenir de Hanouna commence
-
Consentement: le texte modifiant la définition pénale du viol débattu à l'Assemblée
-
Mort du petit Emile: gardes à vue prolongées, la piste familiale se dessine
-
Procès sur la mort de Maradona: un ancien garde du corps arrêté pour faux témoignage
-
Les universitaires ouvrent un nouveau front judiciaire contre Trump sur la liberté d'expression
-
Boeing sous pression, un procès pénal lié aux crashes de 2018 et 2019 fixé en juin
-
Vance ira au Groenland malgré les protestations du Danemark
-
Wall Street termine en petite hausse, avant les droits de douane
-
Dans un lycée breton, pour lutter contre la sédentarité, on pédale en cours
-
Ski: avec le géant, un nouveau globe pour Brignone, succès et 100e podium pour Gut-Behrami
-
"Rendez-moi mon fils", lance la mère d'un migrant vénézuelien détenu au Salvador
-
Mort du petit Émile: la piste familiale se dessine
-
Turquie: les manifestants toujours dans les rues, sept journalistes incarcérés
-
L'armée soudanaise accusée d'une frappe meurtrière sur un marché
-
TotalEnergies "complice" de Poutine: au tribunal, Jadot détaille ses accusations
-
La Bourse de Paris avance, malgré l'incertitude sur les droits de douane américains
-
Sarkozy, "commanditaire" d'un pacte de corruption "indécent" avec Kadhafi, selon le parquet financier
-
Au procès Depardieu, les attaques de la défense ne font pas trembler les plaignantes
-
Bras de fer entre EDF et industriels: le gouvernement appelle à "poursuivre le dialogue" sur le prix de l'électricité
-
Des scientifiques proposent un foie gras alternatif et "plus éthique"
-
France Télévisions: les logos des chaînes remplacés par "france.tv" en juin
-
Turquie: la contestation enfle, sept journalistes incarcérés
-
Kiev et Moscou acceptent de cesser les hostilités en mer Noire, annonce Washington
-
Eddy Mitchell annule sa tournée estivale en raison de "problèmes de santé"
-
Turquie: la contestation continue, sept journalistes incarcérés
-
Wall Street sans grand entrain, entre politique commerciale et confiance des consommateurs
-
Trump minimise le "pépin" des plans militaires divulgués par erreur
-
L'UE relance l'exploitation minière pour s'affranchir de la Chine
-
Wall Street soulagée par les perspectives d'une politique commerciale assouplie
-
Les JO-2026 ont (enfin) leur piste de bobsleigh à Cortina
-
Le parquet dénonce un "pacte de corruption inconcevable, inouï, indécent" noué par Sarkozy avec Kadhafi
-
"On croule sous le travail" : journée de grève à la Société Générale
-
Au Sénégal, le lac Rose retrouve sa couleur mythique et ses touristes ravis
-
Ukraine: pas d'accord après la rencontre russo-américaine, Moscou pose ses conditions
-
A son procès, Depardieu conteste "peloter" des femmes et s'en prend au mouvement MeToo
-
Vendée Globe: près de 2,5 millions de personnes présentes au départ et aux arrivées
-
JO-2026: la piste de bobsleigh de Cortina inaugurée, "un miracle"
-
Climat: dans le nord, une mine urbaine de recyclage de cuivre monte en puissance
-
Un entrepreneur veut relancer la marque Tupperware dans cinq pays européens

Des Palestiniens retournent dans leur camp ravagé par une opération israélienne
Des amas de bitume brisé et de métal tordu, laissés par les bulldozers de l'armée israélienne, bordent ce qui reste d'une rue dans le camp de Faraa en Cisjordanie occupée, où les habitants ont pu retourner cette semaine.
Au-dessus des décombres, les façades de certains bâtiments ont été arrachées par des pelleteuses. Un toit en béton chancelant est sur le point de s'effondrer sur la chaussée dévastée.
C'est dans ce camp de réfugiés que l'armée israélienne a lancé il y a une dizaine de jours une opération, dans le cadre de son offensive d'envergure "Mur de fer" menée depuis le 21 janvier dans plusieurs régions de Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
"Quand nous sommes revenus, nous avons trouvé toute la maison sens dessus dessous", raconte à l'AFP Ahmad Abou Sariss, 86 ans, rentré mercredi.
Sous la pluie et dans le froid, des familles, certaines avec de jeunes enfants, d'autres avec des parents âgés, se frayent un chemin au milieu des destructions.
Durant l'offensive "Mur de fer" toujours en cours, les soldats sont entrés dans plusieurs secteurs - Jénine, Tubas et Tulkarem-, où vivent un demi-million de Palestiniens.
Israël affirme viser "l'infrastructure terroriste" palestinienne, notamment à Jénine, un bastion des groupes palestiniens armés dont le Hamas et le Jihad islamique.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a lui dénoncé un "nettoyage ethnique".
Selon l'agence humanitaire de l'ONU, l'opération israélienne a tué 39 Palestiniens et entraîné le déplacement de 40.000 autres. Et d'après le ministère palestinien de la Santé, 70 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie depuis janvier.
- "Ils ont tout fouillé" -
Pendant quatre jours, M. Abou Sariss, qui marche à l'aide d'une canne, a quitté le camp avec ses fils pour fuir les raids israéliens.
Selon ce professeur à la retraite, les soldats ont saccagé sa maison pendant son absence. "Ils ont fouillé toutes les affaires."
En donnant l'assaut, les soldats, assistés de bulldozers blindés, ont coupé l'eau et l'électricité dans certaines parties de Faraa, indique Ahmad al-Assaad, le gouverneur de Tubas, où se trouve le camp.
"La population du camp souffre. Nous n'avons pas pu évacuer les patients ayant des problèmes rénaux ou leur livrer des médicaments", ajoute-t-il.
Le bâtiment du Comité populaire du camp, chargé de gérer les affaires de la population, a été très endommagé durant l'assaut.
Dans l'un des bureaux, une grande photo du Dôme du Rocher, situé sur l'Esplanade des mosquées à Jérusalem, pend déchirée à coups de couteau.
Quelque 1.500 habitants, soit environ un tiers de la population du camp, ont été déplacés, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
- "Troisième Nakba" -
Pour M. Abou Sariss, être poussé à partir a ravivé des souvenirs douloureux.
Il avait neuf ans lorsque sa famille a été expulsée de Haïfa, aujourd'hui en Israël, raconte-t-il.
"C'est la troisième Nakba ("Catastrophe" en arabe) pour nous. La première, j'étais enfant. La deuxième, j'étais jeune homme. Et maintenant, étant vieux, je la revis", s'exclame Abou Sariss.
Les Palestiniens désignent par "Nakba" l'exode massif qui a suivi la création de l'Etat d'Israël en 1948. Des centaines de milliers de Palestiniens avaient alors fui ou été chassés de chez eux pour se réfugier dans les pays voisins ou ce qui allait devenir la Cisjordanie et Gaza, selon l'ONU.
La deuxième "Nakba" pour lui est l'occupation par Israël de la Cisjordanie en 1967.
"Je ne me sens même pas en sécurité chez moi. Si je reste, ils (les soldats israéliens) peuvent entrer, m'agresser, m'arrêter sans raison", dit encore M. Abou Sariss.
Ahmad Abdallah et sa femme ont pour leur part choisi de rester chez eux malgré l'opération. Il n'y avait ni eau ni électricité et ils avaient peur de s'aventurer à l'extérieur pour chercher à manger.
M. Abdallah raconte à l'AFP avoir aussi subi des intrusions de soldats. "Ils sont entrés trois fois dans ma maison et l'ont vandalisée."
Ce trentenaire dit ne pas avoir souvenir d'une opération israélienne d'une telle ampleur contre le camp. "C'était l'attaque la plus dure", dit-il, devant des gravats déblayés.
Ce raid et les "jours de souffrance" qu'il a engendrés "vont rester dans l'histoire du camp", prédit-il.
M.Odermatt--BTB