
-
Le nouveau Nutri-Score validé, après des dissensions gouvernementales
-
Gaza: le Hamas dit être prêt à libérer un otage, Israël crie à la "manipulation"
-
Conflit dans l'est de la RDC: extraction suspendue dans la 3e mine d'étain au monde
-
Des stars du foot soutiennent le pape hospitalisé depuis un mois
-
Ukraine: Trump appelle Poutine à la clémence, le président russe réservé à l'idée d'une trêve
-
Paris-Nice: Pedersen et Visma brillent sous le déluge
-
Conflit sur la succession de Claude Berri: sept personnes mises en examen dont Darius Langmann et Nathalie Rheims
-
L'ex-banquier Mark Carney, atypique nouveau Premier ministre canadien
-
Ski: un podium pour les Bleues, grâce à Romane Miradoli à La Thuile
-
L'ex-président philippin Duterte comparaît devant la CPI, mais en visioconférence
-
Extension de la chasse au cerf: le gouvernement n'a "pas tranché"
-
De Burger King au Paradis du Fruit, le groupe Bertrand ouvre un restaurant "tous les deux jours"
-
Première visite de druzes syriens en Israël depuis cinquante ans
-
Angleterre: Tuchel veut s'inspirer de la Premier League, pas "imiter" les autres
-
Au Mipim, les investisseurs courtisés pour réinvestir dans le logement
-
Un néonazi russe condamné à la pérpétuité en Finlande pour des crimes de guerre en Ukraine
-
Six nations: le XV de France va devoir finir le travail contre l'Ecosse pour décrocher le trophée
-
Ski alpin: Brignone (presque) sur le toit du monde à La Thuile
-
A 200% de droits de douane sur l'alcool européen, "le business s'arrête", craignent les professionnels
-
Royaume-Uni: l'économie fait marche arrière et met le gouvernement sous pression
-
Conflit dans l'est de la RDC: extraction suspendue dans la 3e mine d'étain au monde (propriétaire)
-
Ski: Federica Brignone quasiment assurée de remporter la Coupe du monde
-
Droits de douane et craintes géopolitiques propulsent l'or à plus de 3.000 dollars
-
La guerre commerciale est "très mauvaise d'abord pour l'économie américaine", selon Villeroy de Galhau
-
Licenciements de fonctionnaires: l'ex-patron de l'agence météo américaine tire la sonnette d'alarme
-
Montée au capital de Commerzbank: feu vert de la BCE, mais UniCredit temporise
-
La guerre commerciale est "très mauvaise d'abord pour l'économie américaine" (Villeroy de Galhau)
-
LVMH: Bernard Arnault pourrait rester à la tête du groupe jusque 85 ans
-
Ethiopie: au Tigré, "les gens sont terrifiés" par un possible retour de la guerre
-
LVMH: Bernard Arnaut pourrait rester à la tête du groupe jusque 85 ans
-
Narcotrafic: le long du tram à Avignon, la fusillade de trop
-
L'ex-président philippin Duterte s'apprête à comparaître devant la CPI
-
La Bourse de Paris avance, le regard fixé sur les Etats-Unis
-
60 millions de consommateurs: réunion vendredi pour "assurer le maintien" du magazine
-
Des dizaines de religieux druzes syriens se rendent en Israël (AFP)
-
Nucléaire iranien: Pékin, Moscou et Téhéran appellent à la fin des sanctions
-
Dans l'est de la RDC, le cacao au cœur des convoitises et des violences
-
Droits de douane: Eric Lombard déplore une "guerre idiote"
-
La BCE donne son feu vert à la montée d'UniCredit au capital de Commerzbank
-
La BCE donne son feu vert à la montée d'UniCredit au capital de Commerzbank (communiqué)
-
F1: top départ pour Hamilton et Ferrari en Australie, à l'assaut de Verstappen
-
NBA: Doncic marque 45 points en vain, Curry atteint le total de 4.000 tirs à 3 points
-
Après des dissensions gouvernementales, le nouveau Nutri-Score finalement validé
-
Ligue 1: retour à du Classique pour Paris, match de la peur Montpellier - Saint-Etienne
-
MotoGP: le paddock de retour en Argentine, Marquez vise le doublé
-
La Lune se pare de rouge lors d'une éclipse totale
-
"N'ouvrez pas la porte !" La terreur des immigrés d'une ville ciblée par Trump
-
Après les vins, les fromages français "vigilants" face à la menace de taxes américaines
-
F1/Haas: "un nouveau challenge dont j'avais besoin" affirme Ocon à l'AFP
-
Etats-Unis: un avion prend feu à l'atterrissage, aucune victime

Est de la RDC: le M23 s'empare de Bukavu, l'UA appelle à un retrait immédiat
Les combattants du M23 alliés à des troupes rwandaises ont pris le contrôle dimanche de Bukavu, grande ville de l'est de la République démocratique du Congo (RDC), sous les acclamations d'une partie de la population, l'Union africaine en sommet appelant au "retrait immédiat" du groupe armé.
Le dernier morceau de territoire conquis par le M23 et son allié rwandais leur donne désormais le contrôle total du lac Kivu, nerf des échanges commerciaux et du transport d'hommes dans la région.
Après s'être emparés fin janvier par une offensive éclair de Goma, capitale du Nord-Kivu, le M23 ("Mouvement du 23 mars") et les soldats rwandais ont poursuivi leur avancée dans la province voisine du Sud-Kivu.
Le groupe armé était entré vendredi soir dans les quartiers périphériques de Bukavu, capitale du Sud-Kivu, peu après avoir pris l'aéroport provincial situé à une trentaine de kilomètres.
Des pillages de magasins et d'entrepôts ont été signalés depuis vendredi soir et jusqu'à dimanche. Des hordes d'hommes et de femmes mais aussi d'enfants, qui ont parfois récupéré les armes abandonnées par les soldats en repli, ont envahi certains quartiers, repartant avec des bouteilles d'huile, des sacs de farine ou encore des caisses de bière sous le bras, selon des témoins.
Des tirs ont encore retenti dans journée mais aux alentours de 14H00, un calme inquiétant est retombé sur la ville, ont constaté des journalistes de l'AFP. La circulation a timidement repris. Quelques boulangeries et pharmacies ont rouvert.
"On observe. On reste prudent", a confié un habitant.
D'autres ont accueilli les colonnes de M23 débarquant dans la ville avec des hourras: "Nous avons accueilli nos libérateurs, c'est une joie immense qui inonde mon cœur", a lancé Kigohwa Kalimbasha, un autre habitant de Bukavu.
- "Guerre régionale" -
Le gouvernement congolais a déclaré dans un communiqué suivre "heure par heure la situation à Bukavu", fustigeant une nouvelle fois le Rwanda et "son dessein d'occupation, de pillages" dans l'Est congolais.
Réunie depuis samedi en sommet, l'Union africaine (UA) a appelé dimanche "au retrait immédiat du M23 et de ses partisans", mettant en garde contre "une balkanisation de la RDC" et l'éclatement du pays avec des pans entiers de territoire échappant désormais au contrôle de Kinshasa.
L'UA, régulièrement critiquée pour ses prises de positions jugées timorées notamment sur la crise qui déchire l'est de la RDC depuis plus de trois ans avec la résurgence fin 2021 du M23 appuyé par Kigali et son armée, n'a toutefois pas explicitement mentionné le Rwanda.
Environ 4.000 militaires rwandais sont présents dans l'est de la RDC et les derniers combats ont fait près de 3.000 morts, selon l'ONU.
Londres a exprimé dimanche par communiqué une crainte "d'un conflit régional plus large".
Depuis la récente intensification des violences, les appels de la communauté internationale à une désescalade avec un cessez-le-feu et un retrait des troupes rwandaises se sont multipliés, jusqu'ici en vain, sur fond de vive inquiétudes que le conflit ne dégénère en guerre régionale.
L'Ouganda et le Burundi voisins, mais aussi l'Afrique du Sud ont déployé des troupes dans la région en appui à l'armée congolaise. Le M23 a exigé samedi dans un communiqué "le retrait immédiat" des soldats burundais présents dans le Sud-Kivu.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a réaffirmé samedi, à l'ouverture du sommet de l'UA, la nécessité d'"éviter à tout prix une escalade régionale". La diplomatie française s'est dite samedi prête à prendre des "sanctions" tandis que l'UE a indiqué examiner "en urgence toutes les options à sa disposition".
Le président rwandais Paul Kagame a récemment déclaré dans la presse que "personne ne (l)'intimidera avec des menaces de sanctions".
Kinshasa accuse Kigali de vouloir contrôler l'exploitation et le commerce de minerais - dont le sous-sol de l'est de la RDC est riche - utilisés dans les batteries et les équipements électroniques, mais aussi de tenter de s'approprier des terres pour l'agriculture et l'élevage.
Le Rwanda dément, et affirme que sa sécurité est menacée par certains groupes armés présents dans la région, notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), créées par d'anciens responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda.
R.Adler--BTB