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Russes et Américains mardi à Ryad pour de premières discussions destinées à "rétablir" leurs relations
Hauts responsables russes et américains doivent se retrouver mardi en Arabie saoudite pour des pourparlers destinés à rétablir les relations entre Moscou et Washington, en posant officiellement les prémices de négociations sur l'Ukraine et d'une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump.
La Russie, qui a notamment réclamé par le passé le retrait des forces de l'Otan d'Europe orientale, veut de longue date réorganiser l'architecture de la sécurité sur le continent européen. Le Kremlin considère que l'assaut contre l'Ukraine visait à repousser la menace existentielle que constitue à ses yeux l'Alliance atlantique.
Le conflit en Ukraine ne devrait être que l'un des points au programme de ces discussions russo-américaines à Ryad, dont sont à l'heure actuelle exclus les Ukrainiens et les Européens.
Cette rencontre, après trois années d'un gel quasi-total des relations, intervient en pleine effervescence diplomatique : les Européens se réunissent à Paris lundi pour se concerter sur leur stratégie, le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu en Turquie mardi et en Arabie Saoudite mercredi et l'envoyé spécial américain pour l'Ukraine Keith Kellogg se rendra en Pologne mardi puis à Kiev jeudi.
Côté américain, le secrétaire d'Etat Marco Rubio est arrivé lundi en Arabie Saoudite. Il doit être accompagné du conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, et de l'envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.
Côté russe, Vladimir Poutine a dépêché deux négociateurs chevronnés : le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov.
La réunion "sera principalement consacrée au rétablissement de l'ensemble des relations russo-américaines", a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, au cours d'un briefing quotidien devant la presse auquel participait l'AFP.
Selon lui, elle "sera également consacrée à la préparation d'éventuelles négociations sur le règlement (du conflit) ukrainien et à l'organisation d'une rencontre entre les deux présidents" Poutine et Trump.
- "Relations anormales" -
Le Moyen-Orient pourrait aussi être sur la table des pourparlers, a-t-il poursuivi, à un moment où Russes et Américains rivalisent dans la région et où Moscou a vu ses alliés Bachar al-Assad en Syrie et l'Iran essuyer des échecs ces derniers mois.
"Poutine et Trump se sont entendus sur la nécessité de laisser derrière eux les relations absolument anormales. Les présidents ont décidé que le dialogue devait reprendre", a résumé de son côté M. Lavrov.
Face au désengagement américain, Volodymyr Zelensky a répété lundi que l'Ukraine "ne reconnaîtrait" aucun accord conclu sans elle. Il a regretté que son pays n'ait pas été informé officiellement des pourparlers de Ryad.
M. Zelensky avait aussi appelé samedi les Européens à "agir" pour éviter un accord forgé dans leur dos, les encourageant à créer des "forces armées de l'Europe".
La décision de Donald Trump d'appeler Vladimir Poutine la semaine dernière et de proclamer l'ouverture de négociations pour mettre fin à la guerre a provoqué un malaise en Europe et à Kiev, car elle laisse craindre un abandon de l'Ukraine.
Les puissances européennes, de facto mises à l'écart des échanges russo-américains après avoir essuyé à Munich de sévères critiques du vice-président américain JD Vance, doivent désormais définir une réponse commune pour la sécurité du Vieux continent.
M. Lavrov a pour sa part asséné lundi que les dirigeants européens n'étaient pas convié à des négociations car ils ont "l'intention de poursuivre la guerre" en Ukraine.
Interrogé dimanche, Marco Rubio a affirmé que "rien" n'avait "encore été finalisé" et que lorsque les "vraies négociations" commenceraient, l'Ukraine devrait "être impliquée".
Le Kremlin avait auparavant déclaré que Kiev participerait aux discussions sur son avenir "d'une manière ou d'une autre".
- Oléoduc ciblé en Russie -
Vladimir Poutine réclame que l'Ukraine cède quatre régions de l'est et du sud de son territoire, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev, qui espère toujours récupérer les zones perdues.
Or des responsables américains ont déjà jugé inévitables les concessions territoriales à la Russie et irréaliste une entrée de l'Ukraine dans l'Alliance atlantique.
Sur le volet russo-américain, reste à voir si Moscou campe sur ses revendications de la fin 2021 : un engagement qu'aucun pays de l'ex-URSS ne rejoigne l'Otan et le retrait des troupes et des armements de cette organisation des Etats l'ayant rejointe après mai 1997, ce qui inclut les Pays baltes et la Pologne, frontaliers de la Russie, ou encore la Roumanie et la Bulgarie, riveraines de la mer Noire.
Ces exigences avaient été rejetées par l'Otan et les Etats-Unis en janvier 2022, la Russie déclenchant un mois plus tard son assaut contre l'Ukraine.
Loin de Ryad, les combats et les bombardements se poursuivent.
Moscou a revendiqué la prise de Sverdlikovo, un village de la région russe frontalière de Koursk, dont les forces ukrainiennes affirment contrôler 500 kilomètres carrés, et de Figolivka, un village de la région ukrainienne de Kharkiv.
L'Ukraine a, quant à elle, endommagé avec des drones une station de pompage d'un oléoduc acheminant le pétrole kazakh vers la mer Noire puis en Europe en passant par le sud de la Russie, a signalé la compagnie exploitante.
C.Kovalenko--BTB