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Bayrou surmonte une nouvelle motion de censure de la gauche et ulcère le PS
François Bayrou a sans surprise échappé mercredi à une sixième motion de censure, déposée cette fois par les députés socialistes qui protestaient contre l'influence de l'extrême droite. Durement attaquées par le Premier ministre, les troupes d'Olivier Faure se sont montrées courroucées.
La motion socialiste n'a recueilli que 181 voix pour (avec celles des écologistes, des Insoumis et des communistes), loin des 289 voix nécessaires pour renverser le gouvernement.
"Voilà la motion de censure la plus cousue de fil blanc de toute l'histoire parlementaire", a fustigé François Bayrou à la tribune avant le vote, qualifiant également l'initiative de "motion de censure à blanc", ou "pour faire semblant".
Outrés, la majorité des députés PS a quitté l'hémicycle en plein discours du chef du gouvernement.
"C'est la première fois que je vois un parti (...) quitter l'Assemblée pendant la discussion de sa motion de censure", a ironisé François Bayrou, suscitant des applaudissements à droite et sur les bancs du RN.
A quelques mètres de là, les socialistes ont alors improvisé un point presse devant des journalistes. "Le Premier ministre a choisi le ton de la polémique", a regretté Olivier Faure, premier secrétaire du PS, en estimant que "dans l'ensemble, tout ce qu'il a pu dire était assez grossier."
M. Faure a défendu la stratégie de son parti, qui avait décidé de ne pas censurer le gouvernement précédemment parce qu'il "fallait un budget pour la France", mais qui dénonce aujourd'hui "une dérive que l'on pourrait qualifier de trumpienne".
Le texte de la motion, qui reprochait au gouvernement de "céder aux passions tristes de l'extrême droite", était signé par les 66 députés du groupe socialiste. Il n'avait a priori aucune chance d'aboutir, faute d'avoir le soutien du Rassemblement national (RN).
Le parti de Marine Le Pen "ne s'interdit rien pour l'avenir" mais "n'a pas encore décidé de se servir du marchepied constitué par le bloc de gauche" pour censurer, a lancé, provocateur, le député RN Kévin Pfeffer. Il a également déploré "un spectacle un peu pathétique auquel le public, lassé, ne participe plus".
François Bayrou avait déjà survécu à cinq motions de censure de la gauche, une consécutive à sa déclaration de politique générale, et quatre sur les budgets de l'État et de la Sécurité sociale.
- "Session de rattrapage" -
Dans l'hémicycle, les députés de La France insoumise se sont retrouvés par moments plus nombreux que leurs collègues socialistes. Et ils ne se sont pas privés pour étriller leurs partenaires au sein d'une alliance en crise, qui avaient renoncé à censurer le gouvernement sur les budgets, suscitant la colère des Insoumis.
"Aujourd'hui, pour redorer leur blason et se racheter une conscience, ils s'offrent une session de rattrapage", a accusé Bastien Lachaud, député LFI. "Mais c'est un théâtre de dupes, une motion de censure symbolique, pour de faux."
"Bayrou découvre le caractère toxique de toute relation avec le PS. Il n'hésite pas à maltraiter son petit personnel", a aussi raillé sur X Jean-Luc Mélenchon, leader des Insoumis.
Dans leur viseur également: le débat sur le droit du sol suggéré par le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, le soutien du gouvernement à un texte LR restreignant ce droit à Mayotte, ou encore l'adoption à l'Assemblée nationale d'un texte sur la justice des mineurs.
Le texte évoquait aussi l'affaire des violences à Notre-Dame-de-Bétharram, estimant que "le Premier ministre ne peut se soustraire aux interrogations légitimes des victimes et de leurs proches, de la représentation nationale et de la presse".
François Bayrou est accusé dans ce dossier d'être intervenu dans l'enquête ouverte fin 1997 concernant le père Carricart, ex-directeur de l'institution des Pyrénées-Atlantiques, et d'avoir menti à la représentation nationale, ce qu'il récuse entièrement.
G.Schulte--BTB