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En 100 jours, Trump a entraîné l'Amérique et le monde dans son orbite chaotique
Donald Trump tentera mardi de rassurer une Amérique inquiète, qu'il a profondément ébranlée en cent jours d'une présidence brutale, frénétique et chaotique, véritable séisme institutionnel dont les répliques se font sentir dans le monde entier.
Le président américain "est le businessman-en-chef", s'est félicitée mardi sa porte-parole Karoline Leavitt pendant une conférence de presse riche en superlatifs.
"Après avoir mis sur pied la plus puissante économie du monde pendant son premier mandat, le président Trump est en train de refaire la même chose", a-t-elle assuré.
Pour marquer cette étape symbolique des 100 jours, le républicain se rend sur le lieu de l'un de ses derniers rassemblements de campagne, à Warren dans le Michigan (nord), non loin de Detroit, capitale de l'industrie automobile.
Il signera aussi dans la journée un décret censé atténuer l'impact sur ce secteur d'un empilement de droits de douane sectoriels sur les voitures importées, les pièces détachées, mais aussi l'acier et l’aluminium.
- "Je dirige le pays et le monde" -
"La première fois, je devais faire deux choses: diriger le pays et survivre, j'avais tous ces escrocs autour de moi", a dit Donald Trump aux journalistes de The Atlantic, en référence aux valses de ministres et conseillers de son premier mandat (2017-2021).
Mais cette fois, du moment où il a levé la main pour prêter serment le 20 janvier sous la coupole du Capitole, le républicain s'est imposé comme le seul centre de gravité de la vie publique américaine, et il a entraîné la planète entière dans sa chaotique orbite.
Ce n'est pas le cas de tous les Américains, déboussolés par le bras de fer commercial qu'il a entamé en particulier avec la Chine, visée par des droits de douane de 145%.
Donald Trump, dont la carrière politique s'est faite en creusant les divisions, n'avait déjà pas connu pendant son premier mandat l'état de grâce accompagnant généralement les 100 premiers jours d'un président, lui qu'un nombre irréductible d'Américains haïssent ou adulent.
Les sondages d'opinion s'accordent pour constater une glissade abrupte de sa cote de confiance, nourrie principalement par les doutes sur sa politique économique, pourtant un point fort depuis toujours au niveau électoral.
- 39% -
D'après un sondage publié dimanche par le Washington Post et ABC News, 39% des Américains seulement "approuvent" la manière dont Donald Trump mène sa présidence, un mauvais score dû au scepticisme grandissant des électeurs indépendants et au rejet toujours plus prononcé des électeurs démocrates.
Les sympathisants républicains, eux, restent très largement acquis au président, leader incontesté du parti et qui a totalement imposé sa volonté aux élus conservateurs.
Son ministre des Finances Scott Bessent s'est voulu rassurant mardi face aux craintes de pénuries et de désorganisation industrielle liées au conflit commercial avec la Chine: "Je ne pense pas que nous aurons de choc sur les chaînes d'approvisionnement" a-t-il dit.
Karoline Leavitt a elle qualifié mardi d'"acte hostile et politique" la volonté prêtée à Amazon de préciser l'impact des droits de douane sur les prix des produits qu'il propose sur sa plateforme.
Donald Trump, sur son habituel registre agressif, a rejeté en bloc lundi soir les mauvaises enquêtes d'opinion sur son réseau Truth Social: "Les sondages des médias menteurs sont eux aussi des mensonges. Tout se passe très bien, mieux que jamais."
- 140 décrets -
Désormais entouré exclusivement de fidèles dévoués, il laisse depuis le 20 janvier libre cours à toutes ses impulsions en matière de commerce, de politique extérieure, de revanche politique et d'auto-célébration.
Dans le hall d'honneur de la Maison Blanche, il a remplacé un portrait de l'ancien président Barack Obama par un tableau inspiré de la tentative d'assassinat contre lui.
Repoussant les limites du pouvoir présidentiel, le républicain a déjà signé plus de 140 décrets.
Il a par ce biais contesté le droit du sol, attaqué des universités, défait des politiques environnementales, lancé une politique d'expulsions massives d'immigrés en situation irrégulière et confié à son allié Elon Musk la tâche de démanteler la bureaucratie fédérale.
Nombre de décrets ont été bloqués par des juges, avec lesquels le pouvoir exécutif a engagé un bras de fer sans précédent.
64% des personnes interrogées dans le sondage Washington Post/ABC News jugent qu'il va "trop loin" dans sa tentative d'étendre les pouvoirs présidentiels.
F.Müller--BTB