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Nouvelles frappes israéliennes sur l'Iran, après une salve de missiles
Israël a mené dimanche de nouvelles frappes sur l'Iran après des tirs de missiles iraniens sur le nord du territoire israélien, au troisième jour d'une attaque israélienne sans précédent qui a provoqué une escalade militaire entre les deux pays ennemis.
L'agence de presse iranienne Tasnim a affirmé que le ministère de la Défense à Téhéran avait été pris pour cible, ajoutant qu'un des bâtiments avait été "légèrement endommagé", et plusieurs détonations ont été entendues dans la capitales par les journalistes de l'AFP.
Le ministère du Pétrole avait auparavant indiqué que des frappes avaient visé deux dépôts de carburants dans la capitale.
L'Iran a activé sa défense anti-aérienne samedi soir dans neuf provinces dont celle de Téhéran, après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit vouloir frapper "tous les sites du régime" dans le cadre de son attaque sans précédent contre la République islamique, déclenchée vendredi matin avec l'objectif de l'empêcher d'obtenir l'arme nucléaire.
Depuis vendredi, Israël, affirmant que Téhéran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique, a ciblé des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens et tué plusieurs responsables militaires de la République islamique ainsi que des scientifiques de son programme nucléaire.
Les nouvelles frappes dimanche matin sont intervenues après le lancement samedi soir d'une nouvelle salve de missiles iraniens sur les zones côtières et le nord d'Israël samedi soir, qui ont fait au moins un mort et 14 blessés selon les secours.
Une jeune femme a été déclarée morte après avoir été sortie de décombres d'immeubles d'habitation dans la région de Haïfa (nord) où le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, avait indiqué avoir porté secours à 14 blessés dont un dans un état critique.
Cette salve, menée par des drones et des missiles, a visé des installations de ravitaillement des avions de combat, ont affirmé les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.
- Soutien "manifeste" de Trump -
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a lui promis une riposte "plus forte" contre Israël si son armée poursuivait ses frappes meurtrières.
L'armée de l'air israélienne a frappé dans la journée plusieurs sites, ciblant notamment des systèmes de défense aériens dans la région de Téhéran et des dizaines de lanceurs de missiles. L'armée assure qu'elle dispose désormais d'une "liberté d'action aérienne dans tout l'ouest de l'Iran, jusqu'à Téhéran".
Deux dépôts de carburant ont également été frappés. "Le dépôt pétrolier de Shahran (dans le nord-ouest de Téhéran) ainsi qu'un autre réservoir au sud (de la ville) ont été pris pour cible par le régime sioniste", a indiqué le ministère du Pétrole dans la nuit. Le dépôt de Shahran était la proie des flammes, selon un journaliste de l'AFP.
"Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime", a déclaré M. Netanyahu, affirmant avoir le "soutien manifeste" du président américain Donald Trump. "Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire", a-t-il ajouté.
M. Trump a cependant dit être d'accord avec son homologue russe Vladimir Poutine sur le fait que "la guerre Israël-Iran doit s'arrêter".
Alors que les appels à la retenue se multiplient au sein de la communauté internationale, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a accusé Israël de précipiter le Moyen-Orient dans un "dangereux cycle de violence".
Le représentant iranien à l'ONU, Amir Saeid Iravani, avait fait état vendredi d'au moins 78 morts et plus de 320 blessés dont une "grande majorité de civils". Une frappe de drone contre une ambulance dans le nord-ouest du pays a fait samedi deux morts, selon le Croissant rouge iranien.
- "Téhéran brûlera" -
En riposte, l'Iran a tiré des missiles dès vendredi vers Israël, pour la plupart interceptés selon l'armée israélienne.
Mais des dégâts importants ont été recensés dans la région de Tel-Aviv (centre), où les secouristes ont fait état samedi de trois morts et de dizaines de blessés.
"Je suis (...) abasourdi par ce qu'il s'est passé", dit Eliyahu Bachar, habitant de Ramat Gan, près de Tel-Aviv. "Nous avons entendu un énorme boum, nous savions que c'était quelque chose de grave", raconte Tal Friedlander, un autre habitant.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a prévenu que "Téhéran brûlera" si l'Iran continuait à tirer des missiles vers Israël.
Des médias iraniens ont fait état d'attaques dans plusieurs provinces dans le nord-ouest et l'ouest, dont certaines abritent des bases militaires.
Une agence iranienne a fait état d'une frappe contre une raffinerie stratégique dans le sud et l'armée israélienne a affirmé avoir frappé une installation souterraine de lancement de missiles à Khorramabad, dans l'ouest de l'Iran.
"C'est normal que la guerre provoque du stress, mais je ne quitterai pas ma ville (…) On a vécu des épisodes similaires dans le passé et j'ai confiance en mon pays", confie Chokouh Razzazi, une femme au foyer de 31 ans, à Téhéran.
L'espace aérien de l'Iran est fermé jusqu'à nouvel ordre, a annoncé l'agence officielle Irna. En Israël, l'aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv, est aussi fermé.
La Jordanie, voisine d'Israël, a également fermé son espace aérien pour la deuxième fois depuis vendredi.
Selon l'agence de presse iranienne Mehr, l'Iran a averti qu'il attaquerait dans la région des cibles des pays qui aideraient Israël à repousser les attaques iraniennes.
Un responsable américain avait indiqué plus tôt que les Etats-Unis avaient aidé Israël à abattre des missiles iraniens. Le Royaume-Uni a dit de son côté envoyer des avions de chasse dans la région.
- Généraux et scientifiques tués -
L'Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l'arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.
Allié d'Israël, M. Trump avait appelé vendredi l'Iran à conclure un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire alors qu'un nouveau cycle de pourparlers indirects était prévu dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n'auraient pas lieu, l'Iran accusant Israël de les avoir sapées.
Parmi les sites nucléaires à avoir été visés figure le centre pilote d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre). L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), citant des informations des autorités iraniennes, a déclaré qu'il avait été détruit dans sa partie en surface.
L'armée israélienne a dit avoir "démantelé" une usine de conversion d'uranium à Ispahan (centre).
L'Iran a fustigé l'AIEA pour son "silence" sur les attaques israéliennes et dit qu'il ne "coopérera plus" avec elle "comme auparavant".
Les frappes israéliennes ont également tué les plus haut gradés du pays dont le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d'état-major, le général Mohammad Bagheri. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.
Selon l'analyste israélien Michael Horowitz, "Israël a depuis longtemps infiltré plusieurs échelons de l'appareil sécuritaire iranien et profite aussi de l'extrême impopularité du régime qui offre énormément d'opportunités au Mossad", le service de renseignement extérieur israélien.
Face à l'escalade militaire, de nombreuses compagnies aériennes ont interrompu leurs vols dans la région et les cours du brut ont flambé.
J.Horn--BTB