
-
Rugby: le temps de la clémence est terminé pour le sélectionneur All Black
-
Enquête sur TikTok dans l'UE: la Chine dément tout stockage illégal de données personnelles
-
Marco Rubio a rencontré son homologue chinois Wang Yi en Malaisie
-
Guatemala: le bilan des séismes s'alourdit à sept morts
-
Les premiers combattants kurdes du PKK s'apprêtent à rendre les armes
-
Les requins bouledogues s'attardent de plus en plus longtemps sur les plages de Sydney
-
En Argentine, sur le tracé d'une route, l'arbre de la discorde
-
Défilé du 14-Juillet: neuf minutes pour un ballet aérien millimétré
-
Mozambique: le projet gazier géant de TotalEnergies à un tournant
-
A "Eggs-en-Provence", une pouponnière à dinosaures unique au monde
-
Tour de France: Nick Raudenski, l'ancien enquêteur criminel qui traque les moteurs dans les vélos
-
En Indonésie, capturer les gaz de climatisation pour limiter le réchauffement climatique
-
A Los Angeles, des petits commerces "en crise" après les opérations antimigrants
-
Mondial des clubs: pour le PSG, savourer sans hypothéquer la saison prochaine
-
Les combattants kurdes du PKK s'apprêtent à rendre les armes
-
Le Canada de nouveau dans le viseur douanier de Donald Trump
-
Trump se rend au Texas ravagé par des inondations meurtrières
-
"Douleur dans l'âme": la Bosnie commémore le génocide de Srebrenica, 30 ans après
-
Marco Rubio va rencontrer son homologue chinois Wang Yi en Malaisie
-
Pérou: les proches de victimes indignés par la loi d'amnistie pour les crimes du conflit armé
-
Le solaire première source d'électricité en juin en Europe (centre de réflexion)
-
Wall Street termine en hausse, portée par l'emploi américain
-
Budget: objectif 4,6% de déficit pour 2026, "des efforts" mais pas d'augmentation d'impôts généralisée
-
Netanyahu prêt à négocier un cessez-le-feu permanent à Gaza
-
Interdiction des paquebots géants à Nice: le préfet saisit le tribunal administratif
-
Wimbledon: Anisimova s'offre un choc inattendu pour le titre contre Swiatek
-
Braconnage: cinq personnes, dont le milliardaire Olivier Bouygues, jugées en mars 2026
-
Tour de France: l'échappée qu'il ne fallait pas rater
-
Gaza: difficiles négociations sur une trêve, 64 morts selon la Défense civile
-
La Bourse de Paris termine en petite hausse, sans entrain face aux incertitudes commerciales
-
Vendu à 8,6 millions d'euros, le premier Birkin devient le sac le plus cher au monde
-
Ferrero va croquer les céréales WK Kellogg pour grossir aux Etats-Unis
-
Transferts: Théo Hernandez tente le pari saoudien à Al-Hilal
-
Bourses européennes: Londres termine sur un record, Francfort et Paris sans élan
-
Tour de France: Ben Healy remporte la 6e étape à Vire, Van der Poel retrouve le jaune
-
Wimbledon: l'Américaine Amanda Anisimova surprend la N.1 mondiale Aryna Sabalenka en demi-finales
-
Öcalan, l'icône kurde prête à embrasser la paix
-
Jusqu'ici épargnée, la restauration rapide inquiète pour sa rentabilité
-
Wall Street cherche la direction à suivre
-
Wall Street ouvre sans entrain
-
Le foot français présente sa chaîne Ligue 1+ pour enrayer la crise des droits TV
-
La septième étape du Tour de France: retour à l'Alpe d'Huez breton
-
En Afrique du Sud, des chiens renifleurs à la rescousse de tortues bosselées
-
TikTok: ouverture d'une enquête dans l'UE sur le stockage en Chine de données personnelles
-
Panne de clim en voiture? Des taxis afghans installent des climatiseurs sur leurs toits
-
Euro-2025: les "bonnes sensations" de Clara Mateo avec les Bleues
-
Avec l'IA, une visite immersive retrace la vie d'Anne Frank à Amsterdam
-
Le premier sac Birkin mis aux enchères à Paris
-
Le monde consommera toujours plus de pétrole, au moins jusqu'en 2050, estime l'Opep
-
En Norvège, la lente agonie du saumon sauvage face à l'aquaculture

Retraites: les syndicats renvoient la balle à François Bayrou
Les trois syndicats participant au conclave ont demandé mardi à François Bayrou de prendre ses "responsabilités" après l'échec des discussions, rejetant toute nouvelle séance de négociation avec le patronat.
"L'idée est qu'il n'y ait pas de nouvelle séance de négociation, charge au Premier ministre de prendre acte et de décider d'ici la fin de la semaine ce qu'il fait de ce qui est aujourd'hui sur la table", a déclaré Marylise Léon à la sortie d'un rendez-vous des trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC) avec M. Bayrou à Matignon.
Catherine Vautrin et Astrid Panosyan-Bouvet, les deux ministres en charge du Travail, étaient également présentes à cette réunion.
Patrick Martin, le président du Medef, a immédiatement succédé aux trois organisations syndicales.
"S'il y a une responsabilité, elle est collective", a-t-il lancé en arrivant, en référence à l'échec des discussions du conclave. "Si quelqu'un a fait des avancées, c'est bien le Medef".
Le patron de la CPME, Amir Reza-Tofighi, est pour sa part attendu à 20h00.
Le Premier ministre a décidé de recevoir les partenaires sociaux dans une tentative de la dernière chance de surmonter les blocages sur les retraites.
"Je ne peux pas accepter sans réagir qu'on se satisfasse d'échouer si près du but", a-t-il expliqué tôt mardi matin, quelques heures après le constat d'un "échec" du conclave qui est aussi un revers pour la méthode de dialogue social qu'il prônait.
Depuis Oslo, le président de la République a "encouragé ardemment" les partenaires sociaux "à savoir aller au-delà des désaccords qui persistent et à trouver ensemble une solution qui soit bonne pour le pays". "Je pense que le Premier ministre a tout à fait raison de s'engager et d'insister sur l'importance d'un accord", a souligné Emmanuel Macron.
- "Voie de passage" -
Le conclave qui a échoué lundi était le fruit d'un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement lors du vote du budget 2025. Et le Premier ministre s'était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement.
FO et la CGT, qui étaient sorties très rapidement des discussions, n'ont pas été invitées à Matignon mardi, malgré la demande sur RMC de la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.
Mardi matin, le président du Medef Patrick Martin a estimé sur France Info "qu'on n'est pas loin d'un accord". Selon lui, l'un des principaux points d'achoppement avec les syndicats est le dispositif des carrières longues, qui permet de partir plus tôt que l'âge légal si on a commencé à travailler tôt et que le patronat voulait restreindre pour financer entre autres des mesures en faveur des femmes.
"Au motif qu'ils ont fait des stages, le système permet aujourd'hui à des gens de partir plus tôt que l'âge légal alors qu'ils ont exercé des métiers qui ne sont pas éprouvants", a-t-il expliqué.
"Il y a là une poche financière et en définitive, ça réparerait une iniquité. Donc la voie de passage, elle existe", a estimé le président du Medef. "Si l'objectif, c'est que 50% d'une classe d'âge parte avant l'âge légal, ça ne marchera pas", a-t-il ajouté.
A l'issue de l'ultime séance de négociations, syndicats et patronats s'étaient renvoyés la responsabilité de l'impasse.
Le principal désaccord tournait autour de la finalité d'une reconnaissance de l'usure professionnelle: les syndicats y voient une perspective de départ anticipé à la retraite, le patronat privilégie d'autres pistes, telles la prévention ou la reconversion.
- "vers la censure" -
Dans son intervention mardi matin, François Bayrou a estimé que "de nombreux points d'accord étaient sur le point d'être actés" pendant le conclave "sur le sujet si important d'une amélioration des calculs de retraite des mères de famille, sur l'âge auquel on peut partir à taux plein, sur un certain nombre de principes de financement".
Il s'est également satisfait d'un "pas décisif": le fait que "le principe des règles d'âge pour garantir l'équilibre financier de notre système de retraite" ait été "reconnu par tous".
La question de revenir sur le départ à la retraite à 64 ans avait été vite balayée. Cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.
François Bayrou joue gros sur ce dossier.
La France insoumise a appelé les autres groupes de gauche à se joindre à une motion de censure contre son gouvernement.
"Si le Parlement n'est pas saisi, si nous n'avons pas la possibilité de déposer des amendements qui permettraient de définir quelles seraient les conditions d'un retour à l'équilibre en échange d'un retour à 62 ans, effectivement, nous irons vers la censure", a averti le premier secrétaire du PS Olivier Faure.
Mais en l'absence des voix du Rassemblement national qui a prévenu qu'il ne s'y associerait pas, le gouvernement semble assuré de se maintenir. Avant d'affronter les débats budgétaires encore plus périlleux, cet été et à l'automne.
O.Lorenz--BTB