-
Après moult atermoiements, l'administration Trump va publier une partie du dossier Epstein
-
Biathlon: au Grand-Bornand, Jacquelin 3e du sprint au milieu de l'armada norvégienne
-
Le Mercosur réuni au Brésil, l'UE vise le 12 janvier pour l'accord
-
Papillomavirus: couverture vaccinale des adolescents en hausse, mais toujours en deçà des objectifs
-
Un journaliste suédo-érythréen détenu en Erythrée depuis 24 ans est en vie, selon la Suède
-
Ukraine: menacé par les frappes russes, un haras contraint d'évacuer des chevaux
-
Les casinos frontaliers en première ligne du conflit Thaïlande-Cambodge
-
Dans un camp palestinien, un terrain de foot menacé par un avis de démolition israélien
-
Brésil: la Cour suprême invalide une loi qui restreint le droit à la terre des indigènes
-
Budget: députés et sénateurs échouent à se mettre d'accord, pas de budget avant la fin de l'année
-
Shein échappe à une suspension et rouvrira progressivement sa place de marché
-
Wall Street ouvre en hausse, évalue les options de la politique monétaire américaine
-
Dossier Epstein: "ça a pris trop longtemps", estiment des militants pro-Trump
-
Norvège: la princesse Mette-Marit va probablement subir une transplantation pulmonaire
-
Gaza: plus de 1.000 personnes décédées en attendant une évacuation médicale depuis juillet 2024, annonce l'OMS
-
Ski: Zabystran surprend Odermatt, Allègre abonné à la 4e place
-
Bangladesh: nouvelles manifestations après la mort d'un leader étudiant assassiné
-
L'AFP veut réformer son système d'expatriation pour faire des économies
-
"Nous sommes des fantômes": à la rencontre de travailleurs de nuit immigrés au Royaume-Uni
-
CAN-2025: décrocher le titre, la seule option pour le Maroc
-
Perrier peut continuer à vendre de "l'eau minérale naturelle"
-
TikTok signe un accord et échappe à l'interdiction aux Etats-Unis
-
Disparition d'uranium au Niger: enquête ouverte à Paris pour vol en bande organisée
-
Guerre en Ukraine : Poutine assure que "la balle est dans le camp" de ses adversaires
-
Ski: Zabystran surprend Odermatt et s'offre le super-G de Val Gardena
-
Foot: fracture de la main gauche pour le gardien du PSG Matvey Safonov (club)
-
Tirs à l'université Brown: Washington suspend le programme de visas dont a bénéficié le suspect
-
Le caviar de béluga, le trésor du lac Kardjali en Bulgarie
-
Ethiopie: dans le conflit qui fait rage en Amhara, les civils "pris entre deux feux"
-
Budget: échec du compromis entre députés et sénateurs, pas de budget avant la fin de l'année
-
Violences sexuelles dans le sport: "un enfant n'invente jamais une agression"
-
Les yakuzas japonais délaissés par les nouveaux gangsters
-
Nouvelle frappe américaine dans le Pacifique, plus de 100 morts depuis septembre
-
En Afghanistan, clap de fin forcé pour un cinéma historique de Kaboul
-
Italie: après le fils aîné, le fils cadet d'Ibrahimovic aussi sous contrat avec l'AC Milan
-
F1: Le bouleversement réglementaire en 2026, étape charnière pour Ferrari
-
Mercosur: fort d'un bref répit, Macron reste prudent pour la suite
-
La veuve du "Commissaire Moulin" demande des comptes au producteur
-
Fin de la grève au Louvre, le musée rouvre normalement
-
Russie: Poutine se félicite de gains territoriaux en Ukraine
-
Mobilisation agricole: les appels à la "trêve de Noël" se multiplient
-
Jour J pour la publication du dossier Epstein par l'administration Trump
-
Boxe: Anthony Joshua contre Jake Paul, un combat qui inquiète pour la santé du YouTubeur
-
CAN-2025: fataliste, la Ligue 1 est fière de ses joueurs africains
-
Patinage: Cizeron et Fournier Beaudry en rodage aux Championnats de France
-
NBA: Detroit tombe à Dallas, Doncic porte les Lakers
-
Hong Kong: une foule d'habitants pour le dernier hommage au pompier mort dans l'incendie
-
Attentat de Sydney: l'Australie va racheter des armes en circulation
-
Attentat de Bondi: le gouvernement lance un programme de rachats d'armes
-
L'accord UE-Mercosur reporté en janvier, von der Leyen confiante
L'Arménie accuse l'Azerbaïdjan d'occuper ses terres après de nouveaux combats meurtriers
L'Arménie a accusé mercredi l'Azerbaïdjan d'occuper de nouveaux territoires arméniens, au deuxième jour d'une escalade militaire entre les deux voisins qui a fait plus de 150 morts, mettant en péril de fragiles pourparlers de paix.
Ces affrontements, qui ont éclaté dans la nuit de lundi à mardi, sont les plus intenses depuis une guerre en 2020, perdue par l'Arménie, qui avait fait plus de 6.500 morts.
Au moins 105 militaires arméniens ont été tués, a annoncé mercredi le Premier ministre Nikol Pachinian, soit plus du double du bilan annoncé mardi.
"L'ennemi qui occupe depuis mai 40 km2 de terres arméniennes en occupe maintenant 10km2 de plus", a dénoncé M. Pachinian, intimant aux forces azerbaïdjanaises "de partir".
L'Azerbaïdjan, qui a annoncé 50 soldats tués dans ses rangs, a aussi affirmé mercredi vouloir remettre à Erevan les corps de 100 militaires arméniens tués.
La Russie, puissance régionale qui considère le Caucase comme son pré carré, avait annoncé une trêve dès mardi matin, mais les deux camps se sont aussitôt accusés de l'avoir violée.
Cette nouvelle flambée meurtrière intervient alors que l'attention de Moscou, médiateur traditionnel dans la région, est accaparée par son intervention militaire en Ukraine.
Le ministère arménien de la Défense a affirmé mercredi que Bakou "avait repris ses attaques avec de l'artillerie, des mortiers et des armes de gros calibre dans les directions de Djermouk, Verin Chorja", deux localités arméniennes près de la frontière azerbaïdjanaise.
Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a affirmé pour sa part que les forces arméniennes avaient bombardé pendant la nuit ses "positions dans les zones de Kelbajar et Latchine".
Bakou a également accusé les forces arméniennes de tirer à l'obusier sur trois villages azerbaïdjanais. L'Arménie a démenti ces accusations.
- "Ni guerre, ni paix" -
L'Arménie et l'Azerbaïdjan, deux ex-républiques soviétiques rivales, se sont affrontés lors de deux guerres au cours des trois dernières décennies pour le contrôle du Nagorny Karabakh, une région montagneuse qu'ils se disputent.
La reprise de combats aussi sanglants illustre combien la situation reste explosive, à la fois au Nagorny Karabakh et aux frontières officielles entre les deux pays.
L'Arménie a appelé la communauté internationale à réagir, tandis que l'Union européenne, les Etats-Unis, la France, la Russie, l'Iran et la Turquie ont exprimé leur préoccupation et appelé à la fin des violences.
Le gouvernement allemand a également exhorté mercredi l'Arménie et l'Azerbaïdjan à mettre fin à leur conflit qui menace la sécurité de toute la "région".
En visite au Kazakhstan, le pape François s'est dit "préoccupé" et a appelé à "prier afin que dans ces territoires aussi la confrontation pacifique et la concorde prévalent sur les querelles".
La Russie a déployé en novembre 2020 des soldats de la paix au Nagorny Karabakh. Mais depuis son offensive en Ukraine, Moscou est isolé sur la scène internationale et son rôle de médiateur est remis en cause.
Ces derniers mois, l'UE a pris les devants pour trouver un accord de paix. Ces négociations ont permis d'avancer timidement sur la question de la démarcation des frontières et de rouvrir des voies de transport entre les deux pays.
Les dirigeants arménien Nikol Pachinian et azerbaïdjanais Ilham Aliev se sont rencontrés à Bruxelles à trois reprises cette année, la dernière fois le 31 août.
Mais les nouveaux affrontements "ont rendu nuls" les progrès effectués, estime Guela Vasadze, politologue au Centre géorgien des analyses stratégiques.
Les relations entre Erevan et Bakou restent empoisonnées par la question du Nagorny Karabakh, une enclave majoritairement peuplée d'Arméniens ayant fait sécession de l'Azerbaïdjan avec le soutien de l'Arménie.
Après une première guerre qui avait fait plus de 30.000 morts au début des années 1990, Erevan et Bakou se sont affrontés à nouveau à l'automne 2020, lors de combats qui ont coûté la vie à plus de 6.500 personnes.
C.Kovalenko--BTB