-
Le Cambodge accuse la Thaïlande de nouveaux bombardements malgré l'appel de Trump
-
L1: Nantes sombre à Angers et se retrouve relégable à la trêve
-
Dermatose: blocage d'axes routiers, le gouvernement maintient sa stratégie d'abattage
-
Wall Street clôture dans le rouge, s'inquiète de la tech
-
Charles III annonce la "bonne nouvelle" d'un allègement de son traitement contre le cancer
-
En Europe, des politiques d'immigration plus sélectives et des frontières moins poreuses
-
La dermatose nodulaire contagieuse, fléau de l'élevage bovin
-
Des élus américains publient de nouvelles photos liées à Jeffrey Epstein
-
Washington poursuit ses vols militaires au plus près du Venezuela
-
Meurtre d'un patron d'assurance américain: retour sur une arrestation bâclée
-
Meurtre en direct sur les réseaux sociaux: six hommes mis en examen
-
Gaza: 16 morts après des pluies torrentielles, selon la Défense civile
-
Crimes en RDC: réclusion à perpétuité requise contre l'ex-rebelle congolais Lumbala
-
"Ne les utilisez pas": les cabines de bronzage triplent le risque de mélanome
-
Biathlon: Lou Jeanmonnot, entre victoire et ambiance lourde
-
Mondial de hand: les Bleues de nouveau stoppées aux portes de la finale
-
Foot: Salah dans le groupe de Liverpool pour affronter Brighton
-
Le Bénin émet un mandat d'arrêt international contre l'influenceur panafricaniste Kemi Seba
-
Dermatose: blocage d'une autoroute, le gouvernement maintient sa stratégie d'abattage
-
RDC: les Etats-Unis s'en prennent au Rwanda, l'ONU craint un "embrasement régional"
-
Face à la progression de la grippe, des SMS de l'Assurance maladie pour inciter à la vaccination
-
L'Ukraine dans l'UE en 2027? Une perspective improbable
-
"Des chiffres et des lettres": les ex-présentateurs gagnent aux prud'hommes
-
L'Iran libère une femme accusée d'avoir tué son mari violent
-
Le Sénégal suspend toute extradition vers la France, accuse Paris de ne pas coopérer
-
Nouvelle augmentation du prix des cigarettes au 1er janvier 2026
-
La Bourse de Paris en léger recul avec les doutes sur l'IA
-
Taylor Swift en larmes dans un documentaire en évoquant une attaque meurtrière en Angleterre
-
Gaza: 13 morts après des pluies torrentielles, selon la Défense civile
-
La Lituanie commande 30 canons Caesar supplémentaires au franco-allemand KNDS
-
Berlin confirme la venue de Zelensky et de dirigeants européens lundi
-
Le chat du Premier ministre belge se fait un nom, comme Larry à Downing Street
-
Procès Péchier: la perpétuité requise contre "le docteur la mort"
-
Le Smic va augmenter de 1,18% au 1er janvier, sans coup de pouce, les syndicats déçus
-
Les médecins libéraux maintiennent leur appel à la grève en janvier
-
Dermatose: le gouvernement étend la vaccination, mais maintient sa stratégie d'abattage
-
Dermatose en Ariège: le troupeau abattu malgré la mobilisation des éleveurs
-
La prix Nobel Narges Mohammadi arrêtée en Iran
-
Le Bénin émet un mandat d'arrêt contre l'influenceur panafricaniste Kemi Seba
-
Dermatose et abattage des bovins: la Confédération paysanne et la Coordination rurale appellent à de nouvelles mobilisations
-
Ski: étincelante à St-Moritz, Vonn renoue avec la victoire sept ans plus tard
-
Brésil: la gauche appelle au rassemblement contre les projets de réduction de peine de Bolsonaro
-
Procès Péchier: la perpétuité requise contre l'anesthésiste
-
Biathlon: à Hochfilzen, Jeanmonnot retrouve la victoire, Perrot monte en puissance
-
Le Conseil d'État interdit de tirer sur les loups des Hautes-Pyrénées
-
Athlétisme: Paméra Losange, de silence et d'or
-
Le groupe de mode IKKS trouve repreneur mais perd 500 emplois
-
L'ex-président irakien Barham Saleh nommé à la tête du HCR, l'agence de l'ONU pour les réfugiés
-
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque contre la sécurité aérienne et d'ingérence électorale
-
Dans les dunes de Kandahar, en Afghanistan, le rendez-vous des passionnés de 4x4
Partygate : critiqué pour ses "erreurs de leadership", Boris Johnson présente ses excuses
Le Premier ministre Boris Johnson a présenté lundi ses excuses et a promis de tirer des leçons, après avoir été sérieusement rappelé à l'ordre dans un rapport sur des fêtes organisées à Downing Street pendant le confinement qui ont choqué l'opinion.
"Je suis désolé pour les choses que nous n'avons tout simplement pas bien faites. Et aussi désolé pour la façon dont cette affaire a été traitée", a déclaré le chef du gouvernement conservateur, tentant de sauver sa place menacée par ce scandale.
Également visé par une enquête de police pour ces événements, Boris Johnson, aujourd'hui âgé de 57 ans, a fait son mea culpa devant les députés réunis à la chambre des Communes, assurant "comprendre la colère" des Britanniques et promettant de tirer les leçons de cette affaire.
Le chef du gouvernement lutte pour garder son poste. Sa popularité s'est effondrée dans les sondages et la publication lundi du rapport rédigé par la haute fonctionnaire Sue Gray l'a un peu plus accablé, celle-ci ayant dénoncé "des erreurs de leadership et de jugement" à Downing Street où "un certain nombre de ces rassemblements n'auraient pas dû être autorisés".
A une période où les Britanniques étaient contraints de limiter drastiquement leurs interactions sociales en pleine pandémie de Covid-19, "certains des comportements liés à ces rassemblements sont difficiles à justifier", a-t-elle pointé du doigt.
Sue Gray dénonce notamment une "consommation excessive d'alcool" et souligne que le jardin de la résidence du Premier ministre a été utilisé pour "des rassemblements sans autorisation claire ou sans surveillance", ce qui "n'était pas approprié".
Outre ce rapport de la haute fonctionnaire, qui s'est penchée sur les pots de départ, garden parties et fêtes de Noël ou d'anniversaire organisés en 2020 et 2021 à la résidence du Premier ministre, la police doit rendre ses conclusions sur plusieurs de ces fêtes, potentiellement les plus dommageables.
- "Pris pour des idiots" -
Douze événements font l'objet d'une enquête de police, parmi lesquels un rassemblement dans l'appartement de Downing Street et un autre à l'occasion de l'anniversaire de Boris Johnson en juin 2020.
Sue Gray a à cet égard expliqué qu'elle n'avait pu faire qu'"une référence minimale" aux rassemblements sur lesquels enquête la police dont les conclusions seront déterminantes pour Boris Johnson.
Les partis de l'opposition et certains membres du camp conservateur du Premier ministre réclament d'ores et déjà le départ de ce dernier.
Au Parlement, le chef du parti travailliste, Keir Starmer a rendu hommage aux Britanniques qui ont observé les strictes restrictions en vigueur pendant la pandémie.
"Ils ont sauvé des vies en respectant les règles", a-t-il dit, les opposant à Boris Johnson qui "nous a tous pris pour des idiots".
Fustigeant celui-ci pour son refus de démissionner, M. Starmer a appelé les membres du parti conservateur à "mettre fin à cette farce" en déclenchant un vote de défiance envers le Premier ministre.
Au sein du Parti conservateur, des députés ont déjà publiquement appelé leur leader à la démission, ce qu'il a sèchement refusé de faire. D'autres attendaient la publication du rapport de Sue Gray pour décider de tenter ou non de l'évincer.
Lundi, l'ancienne cheffe du gouvernement conservatrice, Theresa May, a elle-même ouvertement critiqué son successeur, lui demandant s'il "n'avait pas lu les règles, s'il ne comprenait pas ce qu'elles signifiaient et s'il pensait que les règles ne s'appliquait pas à Downing Street".
Dans une ambiance particulièrement tendue, le chef du parti national écossais au parlement, Ian Blackford, a quant à lui été prié de quitter la chambre des Communes pour avoir refusé de retirer des accusations proférées contre Boris Johnson.
Pour tenter de faire oublier les scandales, le Premier ministre a déclenché une contre-offensive, annonçant lundi un projet de loi "libertés du Brexit" qui vise à faciliter le processus déjà en cours pour modifier ou abandonner et remplacer les lois héritées de l'Union européenne.
J.Fankhauser--BTB