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Kein Durchkommen: Leverkusen scheitert im Halbfinale an Rom
Aus der Traum! Bayer Leverkusen hat sich am römischen Bollwerk erneut die Zähne ausgebissen und das erste europäische Endspiel seit 21 Jahren verpasst. Das Team von Trainer Xabi Alonso kam im Halbfinal-Rückspiel der Europa League gegen die AS Rom nicht über ein 0:0 hinaus, damit fand die Jagd auf den dritten Titel der Vereinsgeschichte ein spätes Ende.
Die Roma, die in der ausverkauften BayArena den 1:0-Vorsprung aus dem Hinspiel unter großem Einsatz verteidigte, greift nun nach dem zweiten Europapokal binnen zwei Jahren. Im Vorjahr hatten die "Giallorossi" um Alonsos einstigen Mentor Jose Mourinho die neu eingeführte Conference League gewonnen.
Auf den Tag genau 35 Jahre nach dem historischen UEFA-Cup-Triumph war die Euphorie unterm Bayer-Kreuz weit vor Anpfiff spürbar: Tausende Fans empfingen den Teambus auf der Bismarckstraße frenetisch, im Stadion heizte eine Choreo die Mannschaft vor dem bislang wichtigsten Saisonspiel zusätzlich ein.
Nach dem defensiv geprägten Hinspiel wollte die Werkself, bei der Florian Wirtz in die Startelf zurückkehrte, mehr Druck auf den gegnerischen Abwehrriegel ausüben - und nach einer ersten Torannäherung von Rom-Kapitän Lorenzo Pellegrini (2.) gelang dies den gefälligen Leverkusenern zunehmend.
Zunächst fühlten Kerem Demirbay (8.) und Moussa Diaby (10.) mit links vor, ehe Wirtz den Franzosen mit einem Steilpass in Szene setzte. Doch Diabys beherzter Abschluss aus spitzem Winkel knallte ans Lattenkreuz (12.).
Die Gäste, bei denen Star-Trainer Mourinho derselben Elf wie im Stadio Olimpico vertraute, schienen beeindruckt. Offensiv kam die tief stehende Roma kaum zur Entfaltung, während sich die Gastgeber weitere, wenngleich nicht wirklich zwingende Torabschlüsse herausspielten.
Auch in der Folge konzentrierte sich das Spielgeschehen fast gänzlich auf die römische Hälfte. Bayer presste hoch, wusste auch durch Wirtz' Spielwitz zu gefallen, ohne sich bis zur Halbzeit für den Aufwand mit Toren zu belohnen.
Ohne Wechsel aufseiten der Werkself rollte der Ball keine 60 Sekunden, da war nach der Pause das Spiel direkt wieder unterbrochen. Bengalos erleuchteten den Leverkusener Fan-Block, Rauchschwaden zogen über das Spielfeld. Etwa zwei Minuten später setzte Schiedsrichter Slavko Vincic die Partie fort.
Auf dem Platz wurde es nun hitziger. Beide Teams kämpften um jeden Ball, an der Seitenlinie lieferte sich Bayers Sport-Geschäftsführer Simon Rolfes einen verbalen Schlagabtausch mit der römischen Bank.
Leverkusen drängte auf den Führungstreffer, aber auch Sardar Azmouns Kopfball (66.) parierte Rom-Keeper Rui Patricio problemlos. 15 Minuten später vergab der Iraner die größte Chance nach dem Seitenwechsel. Auch die achtminütige Nachspielzeit änderte nichts am Ergebnis.
J.Bergmann--BTB