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Experten rechnen mit Erholung der Ozonschicht bis 2066
Das die Erderwärmung vorantreibende Ozonloch schrumpft weiter und könnte nach Einschätzung von Forschern in vier Jahrzehnten Geschichte sein. Bis 2066 erwarten Experten eine komplette Regeneration der Ozonschicht, wie die Weltwetterorganisation (WMO), das UN-Umweltprogramm (Unep) sowie Regierungsbehörden in den USA und der EU am Montag mitteilten. Allerdings warnten die Forscher vor möglichen negativen Auswirkungen des sogenannten Geo-Engineerings, also direkten Eingriffen ins Klimasystem der Erde.
Wegen des Ozonlochs gelangt mehr UV-Licht auf die Erdoberfläche, was negative Auswirkungen auf Mensch und Umwelt hat. Sollte sich an der jetzigen Klimapolitik nichts ändern, soll sich dem am Montag veröffentlichten Bericht zufolge die Ozonschicht über der Arktis bis 2045 erholt haben, rund 20 Jahre später dann auch über der besonders stark betroffenen Antarktis.
Für den Rest der Welt wird bis 2040 mit einer Erholung gerechnet. Erstmals nachgewiesen hatten Forscher das Ozonloch in den 80er Jahren.
Ursächlich für den seit einigen Jahren beobachteten Rückgang des Ozonlochs ist dem Bericht zufolge die Tatsache, dass "fast 99 Prozent der ozonschädigenden Substanzen" nicht mehr verwendet werden dürfen. Die Ozonschicht liegt in einer Höhe zwischen zehn und 50 Kilometern über der Erde und hält ultraviolette Sonnenstrahlen ab.
Zu den schädigenden Substanzen gehören Fluorchlorkohlenwasserstoffen (FCKW), die früher häufig in Haarsprays, Klimaanlagen oder Kühlschränken verwendet wurden. Mit dem Protokoll von Montréal zum Schutz der Ozonschicht aus dem Jahr 1987 wurden Fluorchlorkohlenwasserstoffe verboten.
Mit dem Beschluss von Kigali wurde 2016 dann auch ein Verbot von bestimmten Fluorkohlenwasserstoffen (FKW) durchgesetzt, die lange als FCKW-Ersatz für Kühlmittel verwendet worden waren.
In ihrem zehnten gemeinsamen Bericht warnen die Forscher ausdrücklich vor dem Einsatz des sogenannten Geo-Engineerings. Die oft diskutierte Einbringung von Aerosolen wie beispielsweise Schwefeldioxid in die Atmosphäre, die die globale Erwärmung dämpfen sollen, könne nicht kalkulierbare Folgen haben. So fürchtet der Weltklimarat IPCC beispielsweise Folgen für die Regenzeit in Afrika und Asien, die wiederum Auswirkungen auf die Nahrungsmittelversorgung für hunderte Millionen Menschen habe.
Der Ausbruch des philippinischen Vulkans Pinatubo 1991 hatte mit dem Ausstoß von Millionen Tonnen Asche den Anstieg der Erderwärmung ein Jahr lang gebremst. Daraufhin hatten Wissenschaftler berechnet, dass die Einbringung von acht bis 16 Millionen Tonnen Schwefeldioxid pro Jahr die Temperatur auf der Erde um ein Grad Celsius senken werde.
Y.Bouchard--BTB