-
Enquête ouverte sur des menaces visant les serveurs de messagerie du ministère de l'Intérieur
-
Wall Street: nouveaux records du Dow Jones et du S&P 500, le Nasdaq recule
-
Opposition à un abattage en Ariège: des heurts entre manifestants et gendarmes
-
Washington s'impatiente et demande toujours de grandes concessions à l'Ukraine
-
"Grand âge" : un plan, de nombreuses attentes et une inconnue
-
Poupées à caractère pédopornographique achetées en ligne: deux suspects jugés en 2026
-
Au Danemark, le champagne du mariage de Lady Diana et du prince Charles ne trouve pas preneur
-
Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël
-
Santé des Français: les grands enseignements d'une vaste enquête
-
Washington attise la crise avec le Venezuela
-
Ligue Europa: Nice, officiellement éliminé, s'enfonce dans la crise
-
Ligue Europa: réduit à dix, Lille chute (1-0) à Berne
-
OpenAI lance un nouveau modèle pour défendre son trône face à Google
-
Foot: Benzema ne ferme pas la porte à un retour en équipe de France
-
La poursuite de l'encadrement des loyers adoptée à l'Assemblée nationale
-
L'Otan appelle à "tester" Poutine pour voir "s'il veut la paix en Ukraine"
-
Déjà poursuivi pour viols, le comédien Philippe Caubère mis en examen pour proxénétisme
-
Pas de lien entre les vaccins et l'autisme, réaffirme l'OMS
-
Le français Verkor inaugure son usine de batteries pour véhicules électriques
-
Dermatose: des agriculteurs s'opposent aux abattages en Ariège, tensions avec les gendarmes
-
Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza
-
Washington fait monter d'un cran la crise avec le Venezuela
-
Washington demande toujours de grandes concessions à l'Ukraine, selon Zelensky
-
La Bourse de Paris enthousiaste après la baisse des taux de la Fed
-
Restauration: le gouvernement va assouplir les règles du "fait-maison"
-
Viol à Poitiers en 2015: le suspect identifié grâce à la généalogie génétique mis en examen et écroué
-
La revanche d'Athènes: le Grec Pierrakakis élu à la tête de l'Eurogroupe
-
Disney s'entend avec OpenAI sur l'utilisation de ses personnages pour créer des contenus IA
-
Au Bangladesh, les élections législatives auront lieu le 12 février
-
L'anesthésiste Frédéric Péchier, un "tueur en série" que "tout désigne", selon l'accusation
-
La réhabilitation de la tour Montparnasse au menu du prochain Conseil de Paris
-
Caries dentaires: la Haute autorité de santé recommande le remboursement de quatre traitements
-
Mondial-2026: l'association des supporters s'indigne du prix "exorbitant" des billets
-
Génocide des Tutsi au Rwanda: la Banque de France visée par une plainte pour complicité
-
RDC: "Chef de guerre", Lumbala est comptable des crimes de ses "troupes", plaident les parties civiles
-
RDC: à Uvira, l'angoisse des habitants piégés dans la ville, sous contrôle du M23
-
Birmanie: une frappe aérienne de la junte sur un hôpital fait 33 morts (OMS)
-
Les "architectes de l'IA" désignés personnalités de l'année par le magazine Time
-
Avenir du chantier de l'A69: décision le 30 décembre, les opposants pessimistes
-
Accord entre OpenAI et Disney, qui va laisser utiliser ses personnages sur la plateforme IA Sora
-
La filière sport pèse 2,7% du PIB français, selon une étude BPCE
-
Emeutes de 2024 en Nouvelle-Calédonie: l'Etat condamné à verser 28 millions d'euros à Allianz
-
Ski: la Suissesse Michelle Gisin opérée au cou après une chute à l'entraînement
-
Le gouvernement bulgare démissionne sous la pression de la rue
-
Real Madrid: le match de la dernière chance pour Xabi Alonso ?
-
"Tout le monde attend une solution" : autour de la seule raffinerie serbe, l'inquiétude grandit
-
Dermatose: des agriculteurs s'opposent aux abattages en Ariège, intervention des gendarmes en cours
-
Mexique: la violence des narcos transposée dans le virtuel par des jeux vidéos prisés des adolescents
-
L1: mission périlleuse pour Kantari, lancé dans le grand bain à Nantes
-
Bataille autour de la préservation de l'eau dans l'Ouest
Visite d'Etat, acte II: Macron rencontre Starmer, l'immigration au menu des discussions
Le président français Emmanuel Macron poursuit mercredi sa visite d'Etat au Royaume-Uni par un entretien avec le Premier ministre Keir Starmer, au coeur duquel doit figurer le sujet difficile des migrants traversant la Manche.
Après une première journée consacrée essentiellement au faste royal, place aux discussions délicates.
Plus de 21.000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l'année, un record alors que Keir Starmer a promis de "reprendre le contrôle des frontières".
Dans son discours lors du dîner d'Etat au château de Windsor mardi soir, le roi Charles III a évoqué "les défis importants" que sont "le terrorisme, la criminalité organisée, les cyberattaques et, bien sûr, la migration irrégulière à travers la Manche".
Emmanuel Macron et Keir Starmer doivent discuter mercredi de ce sujet sensible. Il sera également au menu des discussions lors d'un sommet jeudi, qui va réunir les deux dirigeants et une douzaine de ministres.
La France est accusée de ne pas en faire assez contre les "small boats", les embarcations des migrants, alors que depuis 2018, Londres a financé des actions visant à sécuriser la frontière pour plus de 750 millions d'euros, selon un rapport du parlement britannique.
Les discussions portent notamment sur une expérimentation d'un échange de migrants, qui reposerait sur le "principe de un pour un".
- "L'entente amicale" -
Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont quitté le château de Windsor, à une trentaine de kilomètres de Londres, en milieu de matinée mercredi. Le chef de l'Etat français a fait la bise à la reine Camilla et son épouse au roi Charles III, bien loin du strict protocole royal.
Emmanuel Macron a démarré la journée de mercredi en se recueillant sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022.
Il a également échangé avec le roi sur les enjeux de biodiversité lors d'une promenade dans le parc du château.
La visite d'Etat, qui a démarré mardi, est la première d'un président français au Royaume-Uni depuis Nicolas Sarkozy en 2008 et de la première d'un chef d'Etat de l'Union européenne depuis le Brexit en 2020.
La journée de mardi s'est achevée par un dîner d'Etat dans le décor somptueux du château de Windsor. Le souverain a alors souligné que l'amitié entre le Royaume-Uni et la France était "essentielle à la préservation des libertés et de la paix en Europe", face à une "multitude de menaces".
Les deux pays, qui avaient déjà renoué en 2023 après les tensions liées au Brexit, à l'occasion d'une visite d'Etat du roi et d'un sommet avec le Premier ministre Rishi Sunak en France, ont proclamé une nouvelle ère d'"entente amicale", à l'image de "l'Entente cordiale" scellée en 1904.
- "Faire la différence" -
Mardi après-midi, le chef de l'Etat qui s'exprimait, honneur rare, devant le Parlement britannique, avait déjà appelé la France et le Royaume-Uni à "travailler ensemble" pour protéger l'ordre mondial hérité de 1945 et renforcer les liens entre Londres et l'Union européenne.
"Le Royaume-Uni et la France doivent aujourd'hui de nouveau montrer au monde que notre alliance peut faire toute la différence", a-t-il lancé.
Le président français a promis des résultats "tangibles" durant la visite en matière de coopération économique, de défense, et de lutte contre l'immigration.
Mercredi matin, le président français va également échanger avec des entrepreneurs et scientifiques sur l'intelligence artificielle à l'Imperial College de Londres.
Il rencontrera aussi la communauté d'affaires lors d'un dîner organisé en son honneur au Guildhall, bâtiment historique de la City, en présence de 650 convives.
- "Changement d'échelle" -
"Une nouvelle ère" post-Brexit s'ouvre pour une collaboration plus poussée", a affirmé mardi à l'AFP le lord-maire de Londres Alastair King, représentant de la City.
La puissante place financière cherche à défendre son attractivité, surtout depuis le Brexit, face à la concurrence de ses rivales européennes, après avoir connu une série de revers ces dernières années.
Le chef de l'Etat se rendra aussi mercredi au British Museum pour sceller l'annonce du prêt au Royaume-Uni de la célèbre tapisserie de Bayeux, symbole quasi-millénaire des relations longtemps belliqueuses entre l'Angleterre et le continent.
Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection.
Côté défense, "nous franchirons une nouvelle étape qui changera l'échelle de (notre) coopération", a promis Emmanuel Macron devant le Parlement.
La coopération militaire entre les deux pays repose sur les accords de Lancaster House, signés en 2010, qui comprennent un volet nucléaire, la mise en place d'une force expéditionnaire conjointe et la fabrication en commun de missiles.
I.Meyer--BTB