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Macron rencontre Starmer à Downing Street, avec l'immigration au menu des discussions
Le président français Emmanuel Macron s'est rendu à Downing Street mercredi, au deuxième jour de sa visite d’État au Royaume-Uni, pour un entretien avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, au coeur duquel figure le sujet difficile des migrants traversant la Manche.
Après une première journée consacrée essentiellement au faste royal au château de Windsor, place aux questions politiques: sécurité, défense et immigration clandestine sont au menu des discussions des deux dirigeants, selon Downing Street.
Plus de 21.000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l'année - un record, alors que Keir Starmer a promis de "reprendre le contrôle des frontières". "Nous travaillons en étroite collaboration avec les Français sur cette question", a-t-il martelé mercredi à la Chambre des communes (chambre basse du Parlement).
Ces sujets seront également au programme d'un sommet jeudi qui réunira les deux dirigeants et une douzaine de ministres.
La France est accusée de ne pas en faire assez contre les "small boats" - les embarcations de migrants - alors que depuis 2018, Londres a financé des actions visant à sécuriser la frontière pour plus de 750 millions d'euros, selon un rapport du parlement britannique.
Les négociations portent notamment sur une expérimentation d'un échange de migrants, qui reposerait sur le "principe de un pour un". Mais les discussions "continuent", selon un porte-parole de Keir Starmer.
- "Entente amicale" -
Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont quitté mercredi matin le château de Windsor, à une trentaine de kilomètres de Londres. Ils ont pris congé de leurs hôtes avec des embrassades réciproques bien éloignées de l'étiquette royale.
Le président a démarré la journée en se recueillant sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022.
La visite d’État est la première d'un président français au Royaume-Uni depuis Nicolas Sarkozy (2006-2012) en 2008, et la première d'un chef d’État de l'Union européenne depuis le Brexit en 2020.
Les deux pays, qui avaient déjà renoué en 2023, après les tensions liées au Brexit, à l'occasion d'une visite d’État du roi Charles III et d'un sommet avec l'ex-Premier ministre Rishi Sunak en France, ont proclamé une nouvelle ère d'"entente amicale", à l'image de "l'Entente cordiale" scellée en 1904.
Mardi après-midi, M. Macron, qui s'exprimait, honneur rare, devant le Parlement britannique, a appelé la France et le Royaume-Uni à "travailler ensemble" pour protéger l'ordre mondial hérité de 1945 et renforcer les liens entre Londres et l'Union européenne.
Le président français a promis des résultats "tangibles" durant la visite en matière de coopération économique, de défense et de lutte contre l'immigration.
Côté défense, "nous franchirons une nouvelle étape qui changera l'échelle de (notre) coopération", a assuré Emmanuel Macron devant le Parlement.
La coopération militaire entre les deux pays repose sur les accords de Lancaster House, signés en 2010, qui comprennent un volet nucléaire, la mise en place d'une force expéditionnaire conjointe et la fabrication en commun de missiles.
- "Confrontés" aux "mêmes défis" -
Mercredi matin, le président français a échangé avec des entrepreneurs et scientifiques sur l'intelligence artificielle (IA) à l'Imperial College de Londres.
Le Royaume-Uni et la France "mènent la course en Europe, mais nous sommes à la traîne par rapport aux États-Unis et à la Chine", a-t-il déclaré. Un partenariat entre les deux pays est "crucial, car nous sommes confrontés exactement aux mêmes défis".
Il rencontrera aussi la communauté d'affaires lors d'un dîner organisé en son honneur au Guildhall, bâtiment historique de la City, en présence de 650 convives.
Il doit aussi se rendre mercredi après-midi au British Museum pour sceller l'annonce du prêt au Royaume-Uni de la célèbre tapisserie de Bayeux, symbole quasi millénaire des relations longtemps belliqueuses entre l'Angleterre et le continent.
Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection.
P.Anderson--BTB