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Gel du projet chinois de super accélérateur de particules : l'horizon se dégage pour le Cern
La suspension par la Chine de son grand projet d'accélérateur de particules créé une "opportunité" pour que le projet européen en compétition puisse aller de l'avant, a estimé la cheffe du plus grand laboratoire de physique d'Europe, le Cern.
Les autorités chinoises avaient annoncé il y a dix ans vouloir entamer la construction du plus grand accélérateur de particules du monde, le CEPC, une installation dont l'objectif est de permettre aux scientifiques d'en savoir davantage sur le fonctionnement de l'univers.
Mais elles ont récemment décidé de geler ce projet, a déclaré la directrice générale du Cern (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), l'Italienne Fabiola Gianotti, au cours d'un récent entretien avec un petit groupe de journalistes.
Le CEPC devait être bien plus grand que le principal accélérateur du Cern enterré de part et d'autre de la frontière franco-suisse près de Genève : le grand collisionneur de hadrons (LHC), le plus grand du monde, qui fait se fracasser des particules lancées les unes contre les autres dans un anneau de 27 km à des vitesses phénoménales.
Ces collisions ont permis d'identifier en 2012 le boson de Higgs considéré comme la clef de voûte de la structure fondamentale de la matière et surnommée la "particule de Dieu".
Le Cern ambitionne de construire un accélérateur bien plus grand, le Futur Collisionneur circulaire (FCC), doté d'un anneau d'une circonférence de 90,7 km, à une profondeur moyenne de 200 m, avec pour enjeu d'expliquer ce qui compose 95% de l'énergie et de la matière dans l'univers observable ou encore l'abondance de matière par rapport à l'antimatière.
Un gigantesque projet de plus de 15 milliards d'euros qui n'a pas encore reçu le feu vert des pays membres de l'organisation.
Mais le Conseil du Cern, qui réunit les 25 Etats membres avec des représentants des pays et des milieux scientifiques nationaux, "a émis le 7 novembre une opinion très positive" sur l'étude de faisabilité qui inclut des aspects géologiques, territoriaux, technologiques, scientifiques et financiers, a annoncé Mme Gianotti, assurant que, "si tout va bien, le projet pourrait être approuvé en 2028".
- "En compétition directe" -
Le FCC, dont la mise en service pourrait avoir lieu à la fin de la décennie 2040, est toutefois jugé démesuré par ses détracteurs, d'autant que la Chine était jusqu'à peu aussi engagée dans la course mais avec un projet moins cher pour une longueur similaire d'environ 100 km.
La voie semble être désormais libre pour le Cern.
"L'Académie chinoise des Sciences, qui filtre les projets, a décidé de donner le feu vert à un collisionneur plus petit, de basse énergie, plutôt qu'au collisionneur plus grand, le CEPC, qui est en compétition directe avec le Cern", a expliqué Mme Gianotti.
En Chine, Wang Yifang, le directeur de l'Institut de physique des hautes énergies de l'Académie chinoise des Sciences, a confirmé à l'AFP que le CEPC n'était pas inclus dans le prochain plan quinquennal.
"Nous prévoyons de soumettre à nouveau le CEPC pour examen en 2030, à moins que le FCC ne soit officiellement approuvé avant cette date, auquel cas nous chercherons à rejoindre le FCC et abandonnerons le CEPC", a-t-il dit.
Pour la cheffe du Cern, "c'est une opportunité : tout d'abord parce que si le projet chinois avait été approuvé maintenant, il aurait eu des chances de démarrer beaucoup plus tôt que le FCC".
Il "est intéressant aussi de savoir que, si le FCC était approuvé, les Chinois abandonneraient leur projet pour venir travailler avec nous", a souligné l'Italienne, à qui succèdera le physicien britannique Mark Thomson en janvier.
Dans la région franco-genevoise, le collectif d'associations Co-cernés, réunissant des opposants au FCC, a en revanche appelé le Cern à stopper son projet, faisant valoir que si un super collisionneur "présentait un réel intérêt scientifique, la Chine n'y aurait sans doute pas renoncé".
E.Schubert--BTB