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Buenos Aires se prépare à une mobilisation autour de Kirchner, désormais détenue chez elle
Buenos Aires se prépare mercredi à une journée de mobilisation de rue potentiellement crispée, qu'opposition et syndicats promettent très suivie, en soutien à l'ex-présidente Cristina Kirchner qui a entamé mardi sa peine de prison à domicile.
"Argentina con Cristina !" Sous ce mot d'ordre, le Parti justicialiste (péroniste de centre-gauche) héritier du vaste courant politique né dans les années 40, a appelé à manifester pour "accompagner Cristina et exiger sa liberté", a indiqué sur X Eduardo de Pedro, sénateur influent. "Immense mobilisation", la "plus grande des derniers temps", a de son côté promis Teresa Garcia, secrétaire du parti.
Depuis mardi, Cristina Kirchner, principale opposante au président ultralibéral Javier Milei, et figure-clef de la politique argentine depuis 20 ans, comme Première Dame, puis cheffe de l'Etat puis vice-présidente, est assignée à résidence dans son appartement du quartier de Constitucion, au centre-sud de la capitale.
Le 10 juin, elle a vu la Cour suprême, ultime recours, confirmer une condamnation de 2022 à une peine de six ans de prison et d'inéligibilité à vie pour administration frauduleuse - sur des marchés publics dans le sud du pays - pendant sa présidence (2007-2015).
Mardi, la justice l'a autorisée à effectuer sa peine à domicile, comme elle l'avait sollicité, arguant notamment de raisons de sécurité, mais avec un "dispositif de surveillance électronique", que le jugement n'a pas spécifié.
Bracelet électronique ? Un avocat de Mme Kirchner, Gregorio Dalbon, assurait à l'AFP mardi soir que le dispositif n'est "pas automatique" ni immédiat, et que le rapport d'une "équipe interdisciplinaire" d'exécution des peines doit au préalable évaluer la pertinence du dispositif en question.
Depuis la condamnation du 10 juin, un noyau dur du militantisme péroniste s'est mobilisé autour de "CFK". Plusieurs centaines de partisans indéfectibles se sont relayés, y compris de nuit, en une garde quasi-permanente, entre chants, slogans, barbecues, sous ses fenêtres à Buenos Aires.
- Réaction durable ? -
Sa condamnation est "un grand coup pour la démocratie, une procédure truffée d'irrégularités", pestait encore mardi Sofia Peroni, une communicante et militante de 28 ans. Mais assignée à résidence, "au moins Cristina reste proche du peuple, comme elle l'a toujours été". Et même inéligible, "elle restera une référente", assurait-elle.
Pour mercredi, la CGT, plus grande centrale syndicale a promis un "grand rassemblement populaire qui exprime le rejet d'une (condamnation) injuste, partiale et arbitraire", et appelé à des actions syndicales de soutien à travers le pays.
Mais au-delà des certitudes de la mouvance péroniste, le degré de mobilisation restait une inconnue : la grande marche un temps envisagée, 5 km depuis le domicile de Mme Kirchner jusqu'au Palais de justice, a été abandonnée, l'ex-présidente n'étant plus tenue de s'y rendre pour se voir notifier l'assignation à résidence.
La mobilisation a finalement été convoquée pour 14H00 (17H00 GMT) Place de Mai, face à la présidence, sans rassemblement préalable près du domicile de Mme Kirchner. Où le jugement de mardi a clairement posé comme condition de l'assignation à résidence "de s'abstenir de tout comportement susceptible de troubler la tranquillité du voisinage".
Du côté du gouvernement, passablement discret depuis le jugement de la Cour suprême, la perspective de mercredi n'alarmait pas outre mesure.
Le chef du conseil des ministres, Guillermo Francos, a estimé que les mobilisations des derniers jours "répondent à la réaction initiale des militants kirchnéristes à la condamnation", qui "ne sera pas la même avec le temps qui passe (...) Je ne pense pas qu'il existe un climat de confrontation politique violente dans la société argentine", a-t-il diagnostiqué.
L.Janezki--BTB