- Erno Rubik, 50 ans dans l'ombre du célèbre cube
- Au Brésil, des producteurs noirs de café pour une "réparation historique"
- Le Mexique, proclamé vainqueur de la guerre commerciale Etats-Unis/Chine
- Julian Assange suspendu à une nouvelle décision de justice sur son extradition
- Le procès Trump entre dans sa phase finale, son témoignage encore en suspens
- Le Festival de Cannes à mi-course, Audiard en force, Trump arrive
- "Une expérience dingue": un entrepreneur français s'est rendu dans l'espace
- L1: Brest arrache le podium à Lille, Lyon en Ligue Europa, Lorient relégué
- RDC : "tentative de coup d'Etat" déjouée à Kinshasa, selon les autorités
- RDC : "tentative de coup d'Etat" déjouée à Kinshasa, selon l'armée
- "Je ne sais pas de quoi demain sera fait" : les victimes des inondations au Brésil confient leurs craintes
- Le rappeur P. Diddy s'excuse après une vidéo le montrant très violent contre son ex-compagne
- Angleterre: Gvardiol, Ortega et Foden, sacrés "Citizens"
- Rome: deux ans après, Zverev tourne la page de sa grave blessure de Roland-Garros
- Angleterre: Manchester City historique, Arsenal de nouveau dauphin
- Cannes: Serebrennikov présente sa créature "Limonov" et Costner sa saga western
- Bombardements israéliens meurtriers à Gaza, nouvel appel de Biden à un cessez-le-feu
- Ukraine : au moins onze morts dans la région de Kharkiv sous le feu des Russes
- Un entrepreneur français s'est rendu dans l'espace
- Tour d'Italie: Pogacar assomme définitivement le Giro
- Cannes: "Sauvages", plaidoyer enchanteur contre la déforestation
- A l'université de Martin Luther King, Joe Biden promet d'écouter les manifestations pour Gaza
- A Madrid, l'extrême droite européenne affiche ses ambitions à trois semaines des élections
- F1: en Emilie-Romagne, Verstappen résiste à Norris et retrouve sa première place
- Iran: le président Raïssi introuvable après un "accident" d'hélicoptère
- Ukraine : au moins dix morts dans la région de Kharkiv en pleine offensive russe
- Le chef humanitaire de l'ONU met en garde contre les conséquences "apocalyptiques" du blocage de l'aide à Gaza
- Nouvelle-Calédonie: vaste opération française pour rétablir l'ordre, "quoi qu'il en coûte"
- La vie du Premier ministre slovaque n'est plus en danger
- Kevin Costner a hypothéqué sa propriété pour son film présenté à Cannes
- En Slovaquie, les médias victimes collatérales de l'attentat contre Fico
- Sur la route de l'aéroport de Nouméa, "une fois qu'ils sont passés, on a remis le barrage"
- Boxe: Pour Kiev, Usyk a démontré que l'Ukraine pouvait gagner
- Attaque d'Incarville: Macron rendra un hommage national mercredi aux deux surveillants pénitentiaires tués
- Roland-Garros: Jannik Sinner a repris l'entraînement
- L1: Kylian Mbappé absent du groupe parisien pour affronter Metz
- Mondiaux de judo: ultime préparation pour Agbégnénou et les Bleus
- L1: au PSG, Luis Enrique s'apprête à faire le tri
- L1: L'OM un peu pour le miracle, beaucoup pour l'amour-propre et Gasset
- Inondations dans l'Est: "la décrue est bien avancée"
- L1: à Lens, un point pour l'Europe et la fin heureuse d'une saison inégale
- Nouvelle-Calédonie: "l'ordre républicain sera rétabli quoi qu'il en coûte", avertit Paris
- NBA: Dallas surprend Oklahoma City et se hisse en finale de la conférence Ouest
- Bombardements israéliens meurtriers à Gaza, un émissaire américain en Israël
Les forces nucléaires russes sont "toujours" prêtes au combat, prévient Poutine
Les forces nucléaires stratégiques russes sont "toujours" prêtes au combat, a souligné jeudi Vladimir Poutine lors de son discours pour célébrer la victoire soviétique contre Hitler, en pleines tensions liées au conflit en Ukraine.
Le président russe a supervisé le défilé militaire du 9 mai sur la place Rouge, pièce centrale du récit du Kremlin censé exalter la puissance du pays. Plus de 9.000 militaires, selon les médias russes, des véhicules blindés, des lanceurs de missiles et des avions y ont notamment pris part.
"La Russie fera tout pour éviter un affrontement mondial. Mais, dans le même temps, nous ne permettrons pas que l'on nous menace. Nos forces (nucléaires) stratégiques sont toujours en alerte", a déclaré le président russe.
Signe d'une rupture avec l'Occident toujours plus profonde, il a récemment ordonné la tenue d'exercices nucléaires tactiques, impliquant des troupes stationnées près de l'Ukraine, en réponse à des "menaces" occidentales visant la Russie.
Jeudi, Vladimir Poutine a accusé l'Occident de vouloir "oublier les leçons" de la Seconde guerre mondiale et affirmé que Moscou, qui se présente comme un contrepoids à l'influence anglo-saxonne, rejetait "la prétention à l'exclusivité" de tout gouvernement ou alliance.
Puis il a réaffirmé, comme lors de son discours d'investiture cette semaine, que la Russie, en plein conflit contre l'Ukraine, vivait une "période difficile". "Le destin de la patrie et son avenir dépendent de chacun de nous", a-t-il lancé, en saluant les "héros" qui combattent pour Moscou sur le front.
Vladimir Poutine, 71 ans, présente l'assaut contre Kiev comme un conflit existentiel et promet à chaque occasion la "victoire" à ses concitoyens dans un combat contre un gouvernement ukrainien présenté comme "néo-nazi".
Le chef du Kremlin mobilise de longue date la mémoire de la Seconde guerre mondiale - qui a fait 27 millions de morts côté soviétique - pour se présenter en héritier de la puissance de l'URSS et légitimer son propre pouvoir.
- Défilés annulés -
Mais la parade, prévue sur la place Rouge de Moscou, n'a pas échappé aux retombées sécuritaires et diplomatiques de l'assaut contre Kiev.
Vladimir Poutine, isolé sur la scène internationale, n'a été entouré jeudi que de quelques chefs d'Etat piochés parmi ses proches alliés.
Parmi eux, les dirigeants du Bélarus, du Kazakhstan, de l'Ouzbékistan, du Kirghizstan ou du Turkménistan, selon le Kremlin, qui a ajouté que ceux de Cuba ou du Laos étaient aussi conviés.
Certains défilés ont aussi été annulés pour des raisons de "sécurité", notamment dans les régions de Koursk, près de la frontière ukrainienne ou de Pskov, à côté de l'Estonie.
Le Kremlin cherche à entretenir l'idée selon laquelle la vie quotidienne des Russes ne serait pas perturbée par le conflit, mais l'Ukraine a multiplié ces derniers mois les attaques contre le territoire russe.
Les régions frontalières, comme celle de Belgorod, sont régulièrement touchées par des frappes mortelles, répondant, selon Kiev, à celles de Moscou en Ukraine.
- Avancées sur le front -
La parade de 2023 avait été bien plus modeste que les années précédentes, avec très peu d'équipements modernes alors que les troupes russes étaient déjà mobilisées massivement sur le front.
La Russie sortait alors d'une série d'échecs cuisants, à l'aube d'une contre-offensive ukrainienne très attendue.
Un an après, la situation est toute autre: l'armée russe a bien subi d'importantes pertes et ne parvient pas à réussir de véritable percée, mais elle a enchaîné récemment les gains territoriaux face à des troupes ukrainiennes en difficulté.
La contre-offensive de Kiev a échoué, et c'est l'Ukraine qui craint désormais que son adversaire, qui dispose de plus d'hommes, d'équipements et d'une industrie militaire plus puissante, ne lance une opération d'ampleur à l'arrivée de l'été.
Sur le plan intérieur, le pouvoir de Vladimir Poutine est aussi plus incontesté que jamais.
La répression féroce a écrasé toutes les voix dissidentes. Son grand opposant Alexeï Navalny est mort mi-février en prison dans des circonstances encore floues.
Le président russe vient de rempiler jusqu'en 2030, avec la possibilité d'effectuer ensuite un autre mandat jusqu'en 2036.
L'Ukraine, qui célébrait elle aussi cette victoire le 9 mai, conformément à la tradition soviétique, a choisi l'an dernier de se distancer encore un peu plus de Moscou et de la commémorer désormais le 8 mai.
C.Meier--BTB