
-
La tension monte entre les démocrates de Californie et le camp Trump
-
Nucléaire: Trump veut croire en une solution diplomatique avec l'Iran
-
Accident d'Air India: des enquêteurs américains annoncent se rendre sur place
-
24 Heures du Mans: Cadillac place deux voitures en première ligne sur la grille
-
Nouvelles tensions en Irlande du Nord lors d'un rassemblement anti-immigrés
-
Athlétisme: sous les yeux d'Usain Bolt, Julien Alfred et Karsten Warholm brillent à Oslo
-
Le Congrès américain renforce les sanctions pénales contre le trafic de fentanyl
-
Wall Street termine dans le vert, mais l'incertitude règne
-
Argentine: les partisans de Kirchner dans l'attente d'une décision sur son lieu de détention
-
Vérification de l'âge: coup de semonce de l'Arcom envers 5 sites pornographiques
-
Bolivie: cinq morts dans les heurts entre police et partisans d'Evo Morales
-
Foot: Tottenham se tourne vers Thomas Frank, l'entraîneur de Brentford
-
Violences en Irlande du Nord: des habitants étrangers contraints de se cacher, raconte la police
-
Inondations hivernales en Afrique du Sud: nouveau bilan de 78 morts
-
Le Sri Lanka compte sept millions de singes selon un recensement
-
Nucléaire: Trump appelle Israël à la retenue, l'Iran défie les Etats-Unis
-
Dans un club de strip-tease ukrainien, la guerre mise à nu
-
Surveillante tuée à Nogent: le collégien mis en examen pour meurtre
-
Armement terrestre : intensification du partenariat franco-belge
-
Trump ouvre un nouveau front avec la Californie, au nom des voitures thermiques
-
Espagne: Pedro Sánchez dit qu'il ne savait "rien" d'une affaire de corruption dans son parti et demande pardon
-
A Londres, un musée met ses œuvres sur commande
-
Dauphiné: Stewart, dernière escale avant la montagne
-
Plastique: la France lance un plan pour perdre son bonnet d'âne européen en matière de recyclage
-
Bayrou exhorte "les grands" groupes de la tech à aider "les petits"
-
Retraites: le COR retire les mots et le tableau qui fâchent
-
Procès Weinstein: le juge déclare nulle la procédure pour viol
-
Inde: un Boeing d'Air India s'écrase sur une zone résidentielle avec 242 personnes à bord
-
"Chez nous Teams, c'est fini": une région allemande tourne le dos à Microsoft
-
Décès de Bernard Cassen, cofondateur d'Attac
-
Trump assure qu'il va mettre fin à la politique en faveur des voitures électriques en Californie
-
Les Bourses européennes terminent sans élan
-
Nucléaire: l'Iran défie les Etats-Unis avant de nouveaux pourparlers
-
Plastique: le gouvernement présente un plan de réduction de la pollution plastique
-
L'actionnaire chinois réfléchit à l'avenir du Club Med, sans retour en Bourse "à ce stade"
-
Foot: Kevin De Bruyne rejoint Naples (club)
-
Assurance chômage: l'Unédic dans le rouge en 2025, son désendettement "paralysé"
-
Ukraine: Zelensky espère convaincre Trump de sanctionner Moscou lors du G7
-
Les peuples du Pacifique, sentinelles et porte-voix d'un océan menacé
-
Trump s'attribue le retour au calme à Los Angeles
-
Mariage entre les Allemands BioNTech et CureVac dans la recherche contre le cancer
-
Glyphosate: des ONG s'inquiètent après une étude évoquant des risques de cancer
-
Kenya : manifestations à Nairobi alors que le gouvernement présente son budget
-
Inde: un avion d'Air India s'écrase sur une zone résidentielle avec 242 personnes à bord
-
Wall Street ouvre en baisse, après de nouvelles menaces de Trump sur les droits de douane
-
Ukraine: nouvel échange de prisonniers de guerre entre Kiev et Moscou
-
Nucléaire: l'Iran défie les Etats-Unis avant des pourparlers prévus dimanche
-
Mort d'humanitaires à Gaza: Israël accuse le Hamas d'"instrumentaliser la souffrance"
-
Dauphiné: Paul Seixas, d'espoir à attraction
-
Inde: un avion à destination de Londres s'écrase à Ahmedabad avec 242 personnes à bord

Fin de vie: les députés approuvent les conditions d'accès au droit à l'aide à mourir
Après trois jours d'âpres débats, les députés ont approuvé mardi l'ensemble des conditions requises pour qu'un malade puisse être éligible au droit à l'aide à mourir, avant d'entamer les discussions sur les contours de la procédure pour la demander.
L'article, qui prévoit cinq conditions cumulatives, a été adopté par 164 voix pour et 103 voix contre (l'opposition venant surtout de la droite et de l'extrême-droite).
D'abord l'âge, la personne doit avoir atteint au moins 18 ans.
Des amendements de députés LFI, pour permettre à des mineurs malades, à partir de 16 ans et avec le consentement de leurs parents, de faire une demande, ont été rejetés samedi soir.
Ensuite, être de nationalité française ou résider de façon stable et régulière en France.
Pour l'auteur et corapporteur de la proposition de loi Olivier Falorni, le droit à l'aide à mourir "doit s'inscrire dans une prise en charge globale" de soins, que seule une résidence stable permet.
Des députés de gauche ont dénoncé le critère de résidence régulière, y voyant une atteinte à l'universalisme du système de protection sociale en France.
La troisième condition prévoit que la personne soit atteinte "d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée" ou "terminale".
La notion de "phase avancée" questionne depuis plusieurs semaines les députés, certains la jugeant trop floue.
Le gouvernement a fait adopter lundi un amendement calqué sur une définition retenue par la Haute Autorité de santé (HAS), caractérisant la "phase avancée" par "l'entrée dans un processus irréversible marqué par l'aggravation de l'état de santé de la personne malade qui affecte sa qualité de vie".
Les opposants au texte ont dénoncé cette notion qui ouvrirait, selon eux, l'aide à mourir à des patients à qui il reste encore "plusieurs années à vivre". Pour ses défenseurs, elle permettrait notamment d'ouvrir le droit à des personnes atteintes de la maladie de Charcot.
Quatrième condition, la personne doit "présenter une souffrance physique ou psychologique" qui est "soit réfractaire aux traitements, soit insupportable selon la personne" lorsqu'elle a choisi de ne pas recevoir ou d'arrêter un traitement.
Lundi soir, des députés Horizons, Liot et LR ont adopté des amendements soulignant que la souffrance psychologique devra être "constante" et surtout qu'"une souffrance psychologique seule ne peut en aucun cas permettre de bénéficier de l'aide à mourir".
- "Demande expresse" -
La dernière condition prévoit que la personne soit apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée. Les députés ont rejeté des amendements visant à pouvoir tenir compte de directives anticipées.
Dans l'après-midi, un amendement du député LR Philippe Juvin visant à exclure les personnes souffrant d'autisme de l'aide à mourir a été rejeté. Comme un autre pour empêcher les personnes incarcérées d'y avoir droit.
Après l'adoption de l'article-clé établissant les cinq conditions, les députés ont enchaîné avec l'examen d'un autre, définissant la procédure de demande d'aide à mourir.
Les députés ont souhaité préciser que la demande faite par le patient au médecin soit exprimée "par écrit ou par tout autre mode d'expression adapté à ses capacités"
La version initiale ne mentionnait qu'une "demande expresse", renvoyant le détail à un décret en Conseil d'Etat.
"Il y a une unanimité dans cet hémicycle des différents groupes qui souhaitent effectivement qu'on puisse mieux formaliser la demande et que cette demande soit écrite. Pour autant, nous savons tous qu'effectivement, il peut y avoir des personnes qui, en raison de leur état de santé, ne sont pas en capacité d'écrire", a déclaré la ministre de la Santé Catherine Vautrin à l'origine de l'amendement adopté.
Pour confirmer ce changement, l'article dans son ensemble doit encore être adopté.
Le vote sur l'ensemble du texte, en première lecture, est prévu le mardi 27 mai. Plus de 1.264 amendements restent à étudier.
L.Janezki--BTB