
-
Budget: objectif 4,6% de déficit pour 2026, "des efforts" mais pas d'augmentation d'impôts généralisée
-
Netanyahu prêt à négocier un cessez-le-feu permanent à Gaza
-
Interdiction des paquebots géants à Nice: le préfet saisit le tribunal administratif
-
Wimbledon: Anisimova s'offre un choc inattendu pour le titre contre Swiatek
-
Braconnage: cinq personnes, dont le milliardaire Olivier Bouygues, jugées en mars 2026
-
Tour de France: l'échappée qu'il ne fallait pas rater
-
Gaza: difficiles négociations sur une trêve, 64 morts selon la Défense civile
-
La Bourse de Paris termine en petite hausse, sans entrain face aux incertitudes commerciales
-
Vendu à 8,6 millions d'euros, le premier Birkin devient le sac le plus cher au monde
-
Ferrero va croquer les céréales WK Kellogg pour grossir aux Etats-Unis
-
Transferts: Théo Hernandez tente le pari saoudien à Al-Hilal
-
Bourses européennes: Londres termine sur un record, Francfort et Paris sans élan
-
Tour de France: Ben Healy remporte la 6e étape à Vire, Van der Poel retrouve le jaune
-
Wimbledon: l'Américaine Amanda Anisimova surprend la N.1 mondiale Aryna Sabalenka en demi-finales
-
Öcalan, l'icône kurde prête à embrasser la paix
-
Jusqu'ici épargnée, la restauration rapide inquiète pour sa rentabilité
-
Wall Street cherche la direction à suivre
-
Wall Street ouvre sans entrain
-
Le foot français présente sa chaîne Ligue 1+ pour enrayer la crise des droits TV
-
La septième étape du Tour de France: retour à l'Alpe d'Huez breton
-
En Afrique du Sud, des chiens renifleurs à la rescousse de tortues bosselées
-
TikTok: ouverture d'une enquête dans l'UE sur le stockage en Chine de données personnelles
-
Panne de clim en voiture? Des taxis afghans installent des climatiseurs sur leurs toits
-
Euro-2025: les "bonnes sensations" de Clara Mateo avec les Bleues
-
Avec l'IA, une visite immersive retrace la vie d'Anne Frank à Amsterdam
-
Le premier sac Birkin mis aux enchères à Paris
-
Le monde consommera toujours plus de pétrole, au moins jusqu'en 2050, estime l'Opep
-
En Norvège, la lente agonie du saumon sauvage face à l'aquaculture
-
Von der Leyen échappe largement à la censure, mais pas aux critiques
-
Arabie saoudite: plus de 100 étrangers exécutés depuis le début de l'année
-
Dix personnes secourues après l'attaque meurtrière d'un navire en mer Rouge
-
La Corée du Sud tapissée de mouches, autre plaie du réchauffement climatique
-
Rubio rencontre Lavrov après une attaque russe sur Kiev
-
Philippines: des policiers soupçonnés de dizaines de meurtres liés aux combats de coqs
-
Comment encadrer l'IA? L'UE dévoile plusieurs pistes
-
Tutelle du FMI: "nous n'en sommes pas là", dit le gouverneur de la Banque de France
-
En Chine, la canicule accélère les ventes des usines de glace
-
Difficiles négociations sur une trêve à Gaza, frappes israéliennes meurtrières
-
Orly: couvre-feu plus strict mais pas de réduction du nombre de vols
-
Abbé Pierre: l'Église de France dit son "effroi" et sa "détermination" après les 12 nouveaux témoignages
-
Poêles en Téflon "sûres": Tefal et Seb attaqués en justice par des associations
-
Au dernier jour de la visite d'Etat de Macron, les Britanniques espèrent un accord sur l'immigration
-
"Hippo Birthday": Moo Deng fête son premier anniversaire en Thaïlande
-
Modération des contenus: une étude met en doute l'efficacité des notes de contexte sur X
-
XV de France: dix changements pour le deuxième match face aux All Blacks
-
La Bourse de Paris optimiste sur l'issue des négociations commerciales UE-USA
-
Pour préparer ses capteurs au champ de bataille, Thales mise sur le quantique
-
La plateforme Booking épinglée en France pour "pratiques restrictives de concurrence"
-
Le robot peintre Ai-Da assure ne pas vouloir "remplacer les artistes humains"
-
A Pessac, des scientifiques contrôlent chaque jour la conformité des vins et spiritueux

Entre G7 et Brics, l'Inde veut porter la voix du "Sud global"
Invitée du G7 qui débute dimanche mais aussi membre fondateur des Brics, l'Inde souhaite porter la voix du "Sud global", se posant en "passerelle" entre les différents acteurs de la scène internationale, affirme son ministre des Affaires étrangères dans un entretien à l'AFP.
L'Inde n'est pas membre du Groupe des Sept (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada) mais elle est devenue une habituée de ses sommets, auxquels elle est régulièrement conviée depuis 2019.
"Nous avons été (un pays invité) depuis plusieurs années et je pense que ça a été bénéfique pour le G7", déclare à l'AFP Subrahmanyam Jaishankar depuis Paris, où il a clos samedi une visite en France, en se félicitant d'avoir "la capacité de travailler avec différents pays, sans qu'aucune relation ne soit exclusive".
Pays le plus peuplé du globe, en passe de devenir la quatrième économie mondiale devant le Japon, l'Inde est assise à la table de nombreuses organisations, avec les Occidentaux au G7 ou au sein du "Quad" (Dialogue quadrilatéral pour la sécurité, avec Etats-Unis, Japon, Australie), mais aussi avec la Chine, la Russie et l'Iran au sein des Brics et ou du Groupe de Coopération de Shangaï.
"Nous contribuons activement à la diplomatie internationale et si cela peut servir de passerelle, c'est un atout pour la diplomatie internationale dans une période de relations difficiles et de tensions accrues", fait valoir M. Jaishankar.
Ancienne colonie britannique, indépendante depuis 1947, l'Inde se pose, avec le Brésil, en héraut du "Sud global", qui réunit "des pays qui ont été victimes de l'ordre mondial ces dernières années, ces derniers siècles".
- "Inégalités" -
"Il existe dans les pays du Sud un fort ressentiment face aux inégalités de l'ordre international, une volonté de le changer, et nous en faisons pleinement partie", explique le ministre, en poste depuis 2019: "Aujourd'hui, pour des pays comme les nôtres - nous sommes la plus grande économie du Sud - il est important de nous exprimer, de mener, (..) de faire sentir notre présence".
Cette voix passe aussi par les Brics, devenue "l'une des principales plateformes de rassemblement pour les pays non-occidentaux", dont les chefs d'Etat se réuniront en juillet.
Partisan de "négociations directes" pour résoudre la guerre entre Ukraine et Russie, qui a frappé durement les pays du "Sud" (prix de l'énergie, des céréales, des fertilisants...), M. Jaishankar affiche son scepticisme face aux politiques de sanctions occidentales: "Ca n'a pas vraiment marché jusqu'à présent, non?".
Partenaire commercial et allié politique de la Russie, l'Inde pourrait se retrouver exposée en cas de sanctions dites "secondaires" contre Moscou, souhaitées par les Européens et une partie du Sénat américain, et prévoyant des droits de douane accrus contre les pays importateurs d'hydrocarbures et matières premières russes.
"L'économie mondiale est actuellement sous tension (...). Plus on ajoute des facteurs de tensions, plus les difficultés seront grandes".
- "Equilibre" avec la Chine -
Dans l'ordre mondial actuel, l'Inde doit composer avec la "discontinuité" posée par Donald Trump, dirigeant "très nationaliste qui place les intérêts de son pays au premier plan" et qui a notamment décrété une hausse de 26% des droits de douane contre elle.
Des négociations en cours sur le sujet ont "bien avancé", estime cet ancien ambassadeur aux Etats-Unis (2013-2015).
L'Inde doit également chercher "un équilibre" avec la Chine, autre géant du continent avec qui elle nourrit un conflit frontalier dans l'Himalaya et rival dans la zone Indo-Pacifique, estime-t-il: "Là où nous devons être forts et fermes, nous le serons. Là où nous devons forger une relation stable, nous sommes prêts à le faire".
Pékin est un soutien de son voisin, le Pakistan, que New Delhi accuse de soutenir les activités de "terroristes" islamistes sur son sol.
Le 22 avril, une attaque au Cachemire indien ayant fait 26 morts, la plupart hindous, a déclenché une confrontation militaire de quatre jours entre les deux pays, la plus grave depuis 1999. Narendra Modi a promis une "riposte ferme" à toute nouvelle attaque "terroriste", renforçant le spectre d'une escalade entre les deux puissances nucléaires.
"En 2008, la ville de Mumbai a été attaquée (plusieurs attentats jihadistes ont fait 166 morts, ndlr) et nous avons commis l'erreur de ne pas réagir avec fermeté. Nous sommes déterminés à ne pas répéter ces erreurs. Si des terroristes pénètrent en Inde depuis et grâce au soutien d'un pays voisin, nous les poursuivrons et nous les châtierons".
Mais dans la confrontation du mois de mai, l'Inde n'a jamais envisagé de recourir à l'arme nucléaire, assure-t-il: "Ces inquiétudes émanaient de personnes mal informées et qui ne comprenaient pas ce qui se passait".
M.Odermatt--BTB