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Kommission: Äthiopische Sicherheitskräfte verbrannten Mann aus Tigray bei lebendigem Leib
Äthiopische Sicherheitskräfte haben nach Angaben der Menschenrechtskommission des Landes (EHRC) einen aus der Konfliktregion Tigray stammenden Mann bei lebendigem Leib verbrannt. Neben "den Sicherheitskräften der Regierung" seien noch "weitere Menschen" an der Verbrennung des Mannes beteiligt gewesen, teilte die Kommission am Sonntag mit. Ein im Internet verbreitetes Video der Tat hatte zuvor für Entsetzen gesorgt.
Die Tat hatte sich am 3. März in der an die Nachbarländer Sudan und Südsudan grenzenden äthiopischen Region Benishangul Gumuz ereignet. Einen Tag zuvor hatte es in der Region einen Anschlag mit mindestens 20 Toten gegeben. Äthiopische Sicherheitskräfte erschossen in der Folge acht Tigrayer, denen sie eine Beteiligung an dem Anschlag vorwarfen.
Nach Angaben des EHRC brachten die Sicherheitskräfte die erschossenen Tigrayer in einen nahegelegenen Wald, wo die Leichen verbrannt wurden. Inmitten dieses Vorgangs sei ein "ethnischer Tigrayer, der im Verdacht stand, Kontakt" zu den getöteten mutmaßlichen Angreifern gehabt zu haben, festgenommen und mit auf den Scheiterhaufen geworfen worden. Der Mann sei schließlich an Brandverletzungen gestorben, erklärte das Gremium.
Das EHRC forderte Ermittlungen der Strafverfolgungsbehörden. Zum Zeitpunkt des Geschehens befanden sich demnach "Soldaten der äthiopischen Armee, Spezialpolizeieinheiten der Region Amhara und Polizisten aus dem Süden" Äthiopiens in der Region.
Eine unabhängige Überprüfung des im Internet kursierenden Videos der Tat war zunächst nicht möglich. Unklar war zunächst auch, ob die Schreckenstat in Zusammenhang mit dem seit 16 Monaten andauernden bewaffneten Konflikt im Norden Äthiopiens stand.
Der bewaffnete Konflikt zwischen der Regierung in Addis Abeba und der Rebellengruppe TPLF aus Tigray hatte im November 2020 begonnen. Inzwischen hat er sich auch auf die Nachbarregionen Tigrays, Amhara und Afar ausgeweitet.
Seit Beginn der Kämpfe wurden nach UN-Angaben tausende Menschen getötet und mehr als zwei Millionen weitere in die Flucht getrieben. Hunderttausenden Äthiopiern droht eine Hungersnot. Die Vereinten Nationen werfen allen Konfliktparteien schwere Menschenrechtsverletzungen vor.
F.Pavlenko--BTB