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Keine "Panikreaktion": Bayern-Bosse begründen Nagelsmann-Aus
Die Bosse von Bayern München haben das Aus für Trainer Julian Nagelsmann nach "schwierigen Tagen" erneut mit den Leistungsschwankungen der Mannschaft begründet und den Eindruck einer "Panikreaktion" zurückgewiesen. Vorstandschef Oliver Kahn berichtete am Samstag betroffen von der "ein oder anderen Nacht, in der ich nicht richtig gut geschlafen habe". Hinter der Entscheidung zur Trennung stehe "ja auch ein Mensch" - Nagelsmann.
Kahn würdigte den 35-Jährigen als "exzellenten" Coach, "auch menschlich haben wir uns immer gut verstanden und gut zusammengearbeitet". Sportchef Hasan Salihamidzic sprach von einem "Toptrainer" und meinte: "Ihr könnt euch vorstellen, wie emotional das für mich ist, die Zusammenarbeit mit Julian zu beenden. Das ist keine populäre Entscheidung."
Allerdings habe die Mannschaft immer wieder "unverständliche Schwächen" gezeigt, erläuterte Kahn, obwohl der Kader "einer der besten in Europa" sei. "Das ist nicht der Anspruch, der in der DNA des FC Bayern verankert ist", betonte er. Die Ziele dort seien "immer die höchsten".
Salihamidzic sprach von "Wellenbewegungen". Es sei "keine Phase mehr" gewesen, "sondern die Konstellation hat nicht mehr gepasst". Daher sei es "die Pflicht und die Verantwortung" der Bosse gewesen zu handeln, ergänzte Kahn.
Nagelsmann habe die Entscheidung "verstanden, in vielen Bereichen haben wir ähnliche Gedanken", sagte der Vorstandschef über die am Freitag öffentlich gemachte Freistellung. Man habe "von der ersten bis zur letzten Sekunde hinter Julian gestanden", meinte Salihamidzic.
Dessen Nachfolger Thomas Tuchel, der nach den Ausführungen der Bosse in der Allianz Arena vorgestellt wurde, sei am Dienstag von Salihamidzic erstmals kontaktiert worden. "Es war schwer für Julian, als er davon mitbekommen hat", sagte der Sportchef: "Wir konnten nichts dafür, dass es von einer dritten Person geleakt wurde, ehe wir die Zusage von Thomas Tuchel hatten." Tuchel hat bis 2025 beim FC Bayern unterschrieben.
K.Brown--BTB