-
Eaux en bouteille: Nestlé Waters assigné en justice pour concurrence déloyale
-
RDC: le groupe armé M23 affirme avoir entamé le retrait de ses troupes d'Uvira
-
Le fils du cinéaste Rob Reiner a comparu devant la justice pour le meurtre de ses parents
-
Trump franchit un nouveau palier dans l'insulte contre Biden et Obama
-
Grippe: "fort impact" anticipé sur les hôpitaux pendant les vacances de Noël, selon des projections inédites
-
Le Congrès américain adopte une stratégie de défense pour 2026 à rebours de Trump sur l'Europe
-
Ain: le suicide d'une voisine à l'origine de l'explosion qui a coûté la vie à deux enfants
-
La Bourse de Paris en légère baisse avant la BCE et l'inflation américaine
-
Budget: les positions se tendent à deux jours d'un conclave aussi crucial qu'incertain
-
Les Bourses européennes terminent indécises, entre inflation américaine et BCE
-
Dermatose: dans le Sud-Ouest, "mobilisation générale" pour "accélérer" la vaccination
-
Le Parlement européen valide deux textes clefs pour durcir la politique migratoire
-
Warner Bros Discovery rejette la contre-offre de Paramount, garde sa préférence à Netflix
-
Polluants éternels: le TFA sera aussi contrôlé dans l'eau du robinet, selon Rist
-
Tentative d'escroquerie visant TotalEnergies: jusqu'à trois ans de prison ferme requis
-
Wall Street attend l'inflation américaine avec prudence
-
Tennis: après sept ans, Alcaraz se sépare de Ferrero, son entraîneur et mentor
-
Dermatose: Savoie, Jura puis Sud-Ouest, les différentes vagues de l'épizootie
-
Dermatose: à Limoges, des agriculteurs érigent un mur de paille devant la préfecture
-
Journée d'action des artisans du bâtiment, insatisfaits de MaPrimeRénov' et de la REP
-
Le Parlement européen fait pression pour faciliter l'accès à l'IVG à travers le continent
-
La mobilisation agricole enfle dans le Sud-Ouest malgré l'appel à "l'apaisement" de Genevard
-
Mercosur: "la France s'opposerait de manière très ferme" à un éventuel "passage en force" de l'UE, dit Macron
-
Paris-Nice: rendez-vous à l'Allianz Riviera
-
Le Louvre rouvre partiellement malgré la reconduction de la grève
-
NanoXplore, l'"Astérix" contre "l'empire américain" des puces, se lance dans la défense
-
Le fils du cinéaste Rob Reiner en attente d'une comparution devant un juge
-
Dermatose: la mobilisation enfle dans le Sud-Ouest, appel à "l'apaisement" de Genevard
-
Zone euro : l'inflation ressort inchangée en novembre, à la veille de la réunion de la BCE
-
La grève au Louvre reconduite à l'unanimité, la réouverture du musée incertaine
-
Taxe carbone: l'UE aménage son dispositif pour les engrais face à la crise agricole
-
La Bourse de Paris atone, entre emploi et inflation américaine
-
Dermatose: la mobilisation enfle dans le Sud-Ouest malgré les annonces ministérielles
-
Des "dizaines de fiches" sensibles du ministère de l'Intérieur volées lors d'une attaque informatique
-
Australie: la communauté juive, bouleversée et en colère, enterre "le Rabbin de Bondi"
-
Des "dizaines de fichiers" sensibles du ministère de l'Intérieur volés lors d'une attaque informatique
-
Comment la "glace ancienne" pourrait aider les scientifiques à protéger les glaciers
-
Vieux remèdes et IA: l'OMS recherche des preuves d'efficacité de la médecine traditionnelle
-
Royaume-Uni: l'inflation ralentit plus fortement que prévu en novembre, à 3,2% sur un an
-
Attentat de Sydney: l'assaillant inculpé de terrorisme, inhumation des victimes
-
L'évolution du cyclisme: "le changement est impressionnant", souligne Guillaume Martin-Guyonnet
-
La seule Afghane du CIO lutte pour le droit des femmes dans son pays
-
Vers une consommation record de charbon en 2025, avant un début de déclin
-
Brésil: une forte réduction de peine pour Bolsonaro entre les mains du Sénat
-
Endeuillé, isolé mais libre de rêver : être jeune en Ukraine
-
La fusée Ariane 6 décolle de Kourou avec deux satellites Galileo
-
Coupe NBA: Wembanyama et les Spurs renversés par les Knicks en finale
-
En Guinée, la déchirante quête des familles des jeunes disparus de la migration
-
Pédopornographie: l'ex-numéro deux de la police néo-zélandaise condamné à la détention à domicile
-
Le fils du cinéaste Rob Reiner inculpé pour l'assassinat de ses parents
"Tous coupables" : rage et effroi en Serbie après deux tueries
L'arrivée du printemps est d'habitude synonyme de terrasses bondées à Belgrade, capitale de la Serbie. Mais samedi, l'effroi et la colère marquaient les esprits, après deux fusillades ayant fait 17 morts en 48 heures, semant la stupéfaction dans le petit pays des Balkans.
Les gens se demandent : "Pourquoi ?" Mercredi, dans un quartier chic du centre de Belgrade, un élève de treize ans a ouvert le feu dans un établissement scolaire, tuant huit camarades, sept filles et un garçon, ainsi qu'un gardien très apprécié.
Samedi, au deuxième jour du deuil national décrété par les autorités, le traumatisme était palpable dans les rues de Belgrade.
Des gens continuent à se rendre devant l'école Vladislav Ribnikar, la plupart un lys calla à la main, et font la queue pour signer un livre de condoléances posé sur une table devant l'entrée de l'établissement, gardé par les policiers.
Les trottoirs autour de l'école ont été transformés en sanctuaires de fortune, avec des monticules de fleurs, de jouets, de lettres, de poèmes, au milieu des taches de cire ayant coulé des cierges.
- Dernier hommage -
"Mon fils a voulu rendre un dernier hommage à ses amis", confie à l'AFP Zoran Radojicic, un pharmacien de 51 ans, après avoir signé le livre de condoléances, se disant "attristé, mais surtout en colère".
D'habitude animé, le quartier est plongé dans le silence, rompu seulement par des sanglots étouffés et le crépitement des flammes de cierges.
"Nous sommes tous coupables: les parents, le gouvernement et le système d'éducation", dit Todor Dragicevic, un médecin de 28 ans. "Nous n'avons pas su régler les problèmes".
En Serbie, environ 39 personnes sur 100 possèdent une arme à feu, taux le plus élevé d'Europe pour la détention d'armes par des civils, selon le projet de recherche Small Arms Survey (SAS).
Les armes occupent une place importante dans la culture du pays, après des siècles d'occupation, de rébellion et de guerres.
Malgré cela, les fusillades sont rares et les tueries dans des écoles inexistantes dans l'histoire récente de la Serbie.
Le président serbe Aleksandar Vucic a promis de "désarmer" le pays en réduisant le nombre de permis de port d'armes et en s'attaquant au problème des armes illégales, rampant depuis les guerres des années 1990.
"Moins de fusils signifiera moins de danger pour nos enfants", a-t-il lancé.
Mais certains s'interrogent sur d'autres causes possibles des tueries.
"Il y a beaucoup plus d'agressivité dans la société", déclare à l'AFP Tamara Dzamonja Ignjatovic, présidente de l'Association de psychologues de Serbie.
- Atténuer le choc -
Les médias pro-gouvernementaux glorifient le mode de vie des criminels. Les gangsters condamnés sont les vedettes de programmes télévisés populaires.
Le président Vucic lui-même avait montré lors d'une interview en direct en 2021 des images de corps démembrés de criminels supposés, précisant qu'il était important que les citoyens "voient à quel genre de monstres nous avons affaire".
"Malheureusement, le comportement scandaleux d'un être humain envers un autre est encouragé, que ce soit dans les émissions de téléréalité ou au Parlement", déplore Mme Dzamonja Ignjatovic.
Mais la tragédie a aussi montré un côté plus pacifique de la Serbie.
Dans la foulée des fusillades, les gens ont répondu aux appels à donner leur sang et des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour rendre hommage aux victimes.
"Beaucoup de gens ont fait preuve de solidarité et d'empathie, chose la plus importante aujourd'hui (...) Nous ne pouvons pas revenir en arrière, mais nous pouvons atténuer le choc", souligne Mme Dzamonja Ignjatovic.
W.Lapointe--BTB