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Ethikrat-Chefin kritisiert "Rachegefühle" bei Rückblick auf Corona-Politik
In der Debatte über die Eindämmungsmaßnahmen seit Beginn der Corona-Pandemie warnt die Vorsitzende des Deutschen Ethikrats, Alena Buyx, vor Rachegelüsten. Sie beobachte hier ein unstillbares Bedürfnis, nach Schuldigen zu suchen, sagte Buyx dem Nachrichtenportal "Zeit Online". "Da scheint es gelegentlich eher um Rachegefühle, um Sühne zu gehen. Eine von Rache und Wut getriebene Suche nach Schuldigen ist eine gefährlich einfache, also keine Lösung, die hilft überhaupt nicht weiter."
Nötig sei stattdessen "eine Trias: analysieren, lernen, heilen", sagte die Professorin für Medizinethik. "Wir müssen anerkennen, was wir alle in dieser Pandemie verloren haben. Diese vielen Verluste zu benennen und festzuhalten, ist total wichtig für den Heilungsprozess."
Derzeit verfestige sich "ein wenig das Narrativ, dass die ganze Corona-Politik problematisch war. Und das stimmt nicht", fügte Buyx hinzu. Gleichzeitig habe sie für die meiste Kritik Verständnis, "weil es wirklich schwierige Entscheidungen waren".
Auf die Frage, ob für diejenigen, die besonders unter der Pandemie gelitten haben, genug getan wurde, sagt Buyx: "Da gab es Defizite. Das haben wir auch klipp und klar gesagt." Ein Beispiel sei die zeitweise Isolation von Hochbetagten in den Pflegeheimen gewesen. "Das waren teils echte Menschenrechtsverletzungen - und davon hat es nicht viele gegeben in dieser Pandemie."
Buyx verwies außerdem auf die Kinder, Jugendlichen und jungen Erwachsenen, die nicht genügend in den Fokus genommen worden seien. Diese Gruppen seien "wahnsinnig belastet" gewesen, und zwar "durch die Maßnahmen und durch die krisenhafte Erfahrung als solche". Sie persönlich habe "kein Problem damit, um Entschuldigung zu bitten dafür, dass wir vom Ethikrat die Jungen nicht genug in den Fokus genommen haben".
Insgesamt habe die Gesellschaft zweieinhalb Jahre lang "ständig über das beste Verhältnis zwischen Freiheit und Gesundheit diskutiert. Live und in Farbe", resümierte Buyx. "Das hat die öffentliche Diskussion belastet. Sie ist nachweislich ruppiger, gereizter und polarisierter geworden."
K.Thomson--BTB