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Indischer Tycoon Adani bestreitet Bedeutung seiner Nähe zu Modi für Geschäfte
Der indische Tycoon und bis vor Kurzem reichste Mann Asiens, Gautam Adani, hat sich gegen Vorwürfe gewehrt, er verdanke seinen Aufstieg auch der Nähe zu Indiens Premierminister Narendra Modi. "Diese Anschuldigungen sind grundlos", sagte der 60-Jährige am Freitag im indischen Fernsehen. Die Aktie seines Konzerns Adani Enterprises setzte derweil wegen massiver Betrugsvorwürfe ihren freien Fall an den Börsen fort.
Bei Handelsstart in Mumbai am Freitag verlor das Papier zehn Prozent an Wert. Der Handel wurde daraufhin mehrfach ausgesetzt. Im Laufe des Vormittags stürzte der Wert um 30 Prozent ab. Am Donnerstag war er bereits um 25 Prozent und am Mittwoch um knapp 30 Prozent gefallen.
Begonnen hatte der dramatische Absturz am 24. Januar, als das US-Unternehmen Hindenburg Research Betrugsvorwürfe gegen Adani erhob: Er habe unter Nutzung von Steuerparadiesen Geld in eigene Aktien investiert und damit deren Kurs künstlich hochgetrieben. Hindenburg Research ist eine auf Leerverkäufe spezialisierte Investmentfirma, spekuliert also auf fallende Börsenkurse.
Zudem steht der Vorwurf der Korruption im Raum: Kritiker vermuten, dass Adani dank seiner Verbindungen zu Premier Modi Regulierungsvorgaben umgehen konnte. "Tatsache ist, dass mein beruflicher Erfolg nicht einem einzelnen Staatsführer zu verdanken ist, sondern den politischen und institutionellen Reformen, die von mehreren Staatsführern und Regierungen über einen langen Zeitraum von mehr als drei Jahrzehnten eingeleitet wurden", sagte Adani dazu.
Der aus einer Mittelklassenfamilie stammende Schulabbrecher Adani hatte seine Karriere mit einer Import-Export-Firma begonnen. Sein Durchbruch kam im Jahr 1995 mit dem Kauf eines Hafens just zu dem Zeitpunkt, als die indische Wirtschaft sich international öffnete. Heute umfasst sein Firmenimperium alle möglichen Bereiche von Kohleminen über Medien bis hin zu Lebensmitteln.
Die Aktien von Adani Enterprises gewannen in den vergangenen fünf Jahren mehr als 1000 Prozent an Wert. Gleichzeitig häufte das Unternehmen durch immer neue Investitionen in verschiedenen Branchen hohe Schulden an. Wegen des Absturzes des Konzerns werden weitreichende wirtschaftliche Folgen befürchtet.
Adani selbst hat die Entwicklung bereits extrem viel Geld gekostet. Bis zum Bekanntwerden der Vorwürfe war er laut dem US-Magazin "Forbes" der drittreichste Mann der Welt - am Donnerstag lag er nur noch auf Platz 16.
G.Schulte--BTB