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Panama: José Raul Mulino, de sa ferme au fauteuil de président
Après plusieurs postes ministériels, José Raul Mulino s'était retiré dans sa ferme, parmi ses chevaux. Revenu avec l'ambition de devenir vice-président du Panama, dans l'ombre de l'ex-chef de l'Etat Ricardo Martinelli ensuite disqualifié, il se retrouve aujourd'hui président du Panama.
La condamnation en mars de l'ex-président Martinelli (2009-2014) à 11 ans de prison pour blanchiment et l'interdiction de se présenter ont propulsé M. Mulino sur le devant de la scène, candidat du parti Realizando Metas (RM) fondé par son mentor, puis dimanche jusqu'au fauteuil présidentiel.
L'avocat de 64 ans qui n'ambitionnait pas il y a deux mois à peine un tel destin, n'est pourtant pas un inconnu en politique et est réputé pour son franc-parler.
Sous le mandat Martinelli, M. Mulino, conservateur, a été ministre de la Sécurité et ministre de la Justice. Entre 2015 et 2016, il a été placé en détention provisoire pour corruption, avant d'être libéré pour des erreurs de procédure. Il avait alors affirmé être un "prisonnier politique".
Ministre de la Sécurité, il avait crié "putain de voyous" à des ouvriers qui bloquaient la circulation lors d'une manifestation.
Durant la campagne, il a proposé comme solution à la crise migratoire de "fermer le Darién", cette jungle à la frontière avec la Colombie par laquelle ont transité un demi-million de personnes en 2023 : "La frontière américaine a été déplacée au Panama au lieu du Texas", a-t-il lancé.
Expert en droit maritime, M. Mulino avait dans les années 1980 fait partie de la "Croisade civique", un mouvement contre la dictature militaire de Manuel Antonio Noriega, renversé par l'intervention des Etats-Unis en 1989.
C'est dans le gouvernement démocratiquement élu du président Guillermo Endara (1989-1994) que M. Mulino a brièvement occupé son premier poste de ministre, aux Affaires étrangères.
- "Mulino est Martinelli" -
L'homme aux cheveux courts poivre et sel et au regard sombre est décrit comme un homme de confrontation, dont le leadership est dit autoritaire.
Il n'a participé à aucun débat présidentiel, ne voulant pas écorner la popularité qu'il bénéficiait de son mentor, dont les Panaméens louent le boom économique durant son mandat, notamment au niveau des infrastructures avec l'élargissement du canal de Panama et la construction de la première ligne de métro d'Amérique centrale.
"Le vote pour Martinelli est la raison pour laquelle je suis ici", reconnaissait M. Mulino, dont le slogan de campagne était "Mulino est Martinelli".
Il n'a cessé de répéter que la condamnation de M. Martinelli, également poursuivi pour écoutes illégales et corruption, était motivée par des considérations politiques. Président, il dit qu'il sera en mesure de le gracier.
Dimanche, jour du vote, il lui a rendu visite à l'ambassade du Nicaragua où il est réfugié depuis le 7 février, le parti RM diffusant les images d'une accolade chaleureuse où l'on entend les mots "mon frère" et "nous allons gagner".
Durant la campagne, il a aussi promis la construction d'une ligne de chemin de fer reliant la capitale à sa région natale de Chiriqui, près de la frontière avec le Costa Rica, ainsi qu'une réforme du système de retraite du pays.
Le président élu est marié à Maricel Cohen, propriétaire d'une animalerie. Il a également promis la construction d'un hôpital pour animaux, baptisé "Bruno", du nom du chien qui a accompagné Ricardo Martinelli dans l'ambassade du Nicaragua.
Les animaux tiennent une place importante dans sa vie et il répète aimer passer du temps parmi chevaux, lapins et poulets dans sa ferme, offerte par son épouse pour son 50e anniversaire.
O.Bulka--BTB