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IOC-Gipfel: Russlands Rückkehr in den Weltsport rückt näher
Die Rückkehr russischer und belarussischer Athletinnen und Athleten in den Weltsport steht trotz des Angriffskrieges auf die Ukraine bevor. Beim Olympic Summit, einer Zusammenkunft von Vertretern des IOC und einiger Weltverbände, sprach sich Randhir Singh, Präsident der Vereinigung der Nationalen Olympischen Komitees Asiens OCA, für die Wiedereingliederung der sanktionierten Sportler aus.
IOC-Präsident Thomas Bach bedankte sich für die "kreative Initiative" des OCA, die das Internationale Olympische Komitee womöglich aus dem "Dilemma" befreit, in dem es sich gefangen sieht: "Die Mission, die ganze Welt im friedlichen Wettkampf zu vereinen."
Auf dem asiatischen Kontinent soll bald der erste Schritt folgen. Laut IOC-Mitteilung habe der OCA-Vertreter argumentiert, dass in Asien keine Gründe mehr für "Schutzmaßnahmen" bestünden - weder für ukrainische noch russische oder belarussische Athleten. Diese könnten bei Wettbewerben in Asien starten, dabei sollen Sanktionen wie der Verzicht auf Flaggen, Farben und Hymnen beibehalten werden.
Schon vor dem Gipfel, den Bach seit seiner Wahl 2013 einmal im Jahr ausrichtet, hatte es Kritik aus Deutschland gegeben. "Alle internationalen Sportverbände bleiben in der Verantwortung, sich eindeutig zu positionieren. Es muss beim Ausschluss Russlands von großen internationalen Sportevents bleiben", sagte die für den Sport zuständige Bundesinnenminister Nancy Faeser (SPD) auf Anfrage der Frankfurter Allgemeinen Zeitung.
Russlands Präsident Wladimir Putin führe "seinen verbrecherischen Angriffskrieg mit unverminderter Brutalität gegen die ukrainische Zivilbevölkerung. Der Sport sollte in seiner Verurteilung dieses menschenverachtenden Krieges konsequent bleiben", sagte Faeser: "Die olympische Idee steht für Völkerverständigung. Vor diesem Hintergrund ist für uns klar: Es ist nicht die Zeit, Putins Russland zu internationalen Sportgroßereignissen einzuladen."
Das IOC verwies in seiner Mitteilung auf eine UN-Resolution vom 1. Dezember, die den Respekt vor dem "einigenden und versöhnlichen Charakter" von Sportevents unterstreicht. Die Ringe-Organisation zitierte Frankreichs Präsident Emmanuel Macron, der sich für die politische Neutralität des Sports aussprach.
Angeblich begrüßten die ausgewählten Vertreter der Weltverbände, darunter Turn-Präsident Morinari Watanabe, Schwimm-Präsident Husain Al-Musallam und Ski-Präsident Johan Eliasch den Vorstoß des OCA und plädierten dafür, dass es keine Einheitslösung im Umgang mit den russischen Sportlerinnen und Sportlern geben solle. Deutsche Sportfunktionäre waren nicht zum IOC-Gipfel eingeladen worden.
N.Fournier--BTB