-
Dermatose: l'État annonce l'abattage des bovins en Ariège, des agriculteurs s'y opposent
-
Pétrole: les revenus d'exportation de la Russie tombent à leur plus bas niveau depuis la pandémie de Covid
-
"S'exporter" pour mieux réussir, le défi des hockeyeuses françaises
-
Nouvelle star du breaking, "Royal" veut montrer que la Chine est "cool"
-
"Un traumatisme": la liquidation de Brandt prononcée, quelque 700 emplois supprimés
-
La Bourse de Paris en petite hausse après la Fed
-
Brandt: liquidation judiciaire prononcée, quelque 700 emplois supprimés
-
Nobel: depuis Oslo, Machado assure qu'elle ira au bout de sa lutte au Venezuela
-
A69: Début d'une audience décisive devant la cour administrative d'appel de Toulouse
-
Les inondations meurtrières en Asie favorisées par le dérèglement climatique, indique une étude
-
Comment arrêter un antidépresseur ? Une question toujours dure à trancher
-
Une course effrénée vers les grands requins blancs d'Australie
-
Le Portugal en grève contre une réforme du code du travail
-
Chez France Travail, des psychologues face à la tâche immense de panser les blessures de travail
-
États-Unis et Japon mènent des exercices aériens conjoints après des patrouilles Chine-Russie
-
À Rungis, sangliers et chevreuils s'imposent timidement au menu des fêtes
-
Coupe NBA: les Spurs dominent les Lakers, iront à Las Vegas "pour faire du bruit"
-
Trump veut que CNN change de mains avec la vente de Warner Bros Discovery
-
Coupe NBA: Wembanyama devrait revenir pour la demi-finale à Las Vegas
-
Le trafic d'animaux vivants a atteint de nouveaux records, selon Interpol
-
Champions Cup: le Rochelais Leyds, "un des rares" à se "réjouir d'aller en Afrique du Sud"
-
Le Mexique criminalise la vente de cigarettes électroniques
-
Ski alpin: aux JO, Sofia Goggia est "en mission" médaille, pas là "pour discuter"
-
Ski alpin: au JO, Sofia Goggia est "en mission" médaille, pas là "pour discuter"
-
Shell poursuivi au Royaume-Uni par des survivants d'un typhon aux Philippines
-
Biathlon: Dorothea Wierer, les JO-2026 et surtout l'après dans le viseur
-
Amnesty accuse le Hamas d'avoir commis des crimes contre l'humanité le 7-Octobre et par la suite
-
Coupe NBA: les Spurs dominent les Lakers pour voir Las Vegas
-
Birmanie: une frappe aérienne de la junte sur un hôpital fait 31 morts
-
L'opposante vénézuélienne Machado réapparaît à Oslo après presque un an de clandestinité
-
L'interdiction du voile à l'école pour les fillettes au menu des députés autrichiens
-
Thaïlande-Cambodge: pas de signe d'apaisement avant l'appel de Trump
-
L'Eurogroupe élit son nouveau chef, en plein débat sur les avoirs russes
-
Grève générale au Portugal contre une réforme du code du travail
-
Le jeu français "Clair Obscur: Expedition 33" grand favori des Game Awards à Los Angeles
-
L'heure des réquisitions a sonné pour l'anesthésiste de Besançon
-
L'A69 devant la cour d'appel, audience cruciale pour l'avenir du chantier
-
Reprise en coopérative ou liquidation: Brandt va être fixé sur son sort
-
L'opposante vénézuélienne Machado réapparaît à Oslo au lendemain de son Nobel de la paix
-
Taux d'intérêt américains: la Fed lâche du lest contre l'avis de plusieurs responsables
-
Bolivie: l'ex-président Luis Arce arrêté dans une affaire de corruption présumée
-
Trump annonce que les Etats-Unis ont saisi un pétrolier au large du Venezuela
-
Ligue des champions féminine: Lyon vainqueur de Manchester United, proche de la qualification
-
Ligue des champions: Le Paris SG tenu en échec, le Real en crise
-
Ligue des champions: Manchester City renverse le Real Madrid, Xabi Alonso en grand danger
-
Ligue des champions: la Juve se sort difficilement du piège Pafos (2-0)
-
Ligue des champions: Arsenal poursuit son sans-faute à Bruges
-
Ligue des champions: le PSG accroché à Bilbao mais tout près de la qualification
-
Mondial de hand: les Bleues prennent une revanche étincelante pour aller en demies
-
Wall Street termine en hausse, satisfaite par la Fed
Royaume-Uni: nouveau vote crucial au Parlement sur l'aide à mourir
La loi visant à légaliser l'aide médicale à mourir revient vendredi devant les députés britanniques pour un second vote à haut risque, après un débat intense durant lequel le texte initial a été largement amendé.
Fin novembre, les députés avaient approuvé en première lecture, à une courte majorité, la légalisation d'une aide à mourir - ou suicide assisté - pour certains malades en phase terminale.
Vendredi, s'ils approuvent de nouveau le texte, celui-ci continuera son parcours à la chambre des Lords. A l'inverse, s'ils le rejettent, le projet de loi sera abandonné, dix ans après une première tentative infructueuse pour légaliser l'aide à mourir.
Partisans et opposants à un changement de la loi sont attendus devant le Parlement pendant que les députés examineront le texte.
Selon Kim Leadbeater, députée de la majorité travailliste à l'origine de cette proposition de loi, le texte est important pour accompagner des personnes "confrontées à la perspective d'une mort douloureuse et indigne, pour elles-mêmes ou pour un proche".
"L'injustice et l'inhumanité du statu quo nous empêchent d'attendre plus longtemps pour leur offrir l'espoir d'une mort meilleure", insiste-t-elle auprès de l'AFP.
Le texte prévoit que l'aide à mourir soit légalisée pour les adultes en phase terminale, dont l'espérance de vie est inférieure à six mois, et qui sont capables de prendre eux-mêmes la substance provoquant leur décès.
Mais les députés ont apporté plusieurs changements notables au projet initial.
Outre deux médecins, le dernier mot pour autoriser une aide à mourir sera dans les mains d'un collège d'experts, et non du ressort d'un juge de la Haute Cour de Justice, un changement fustigé par les opposants.
Les professionnels de santé (infirmiers, pharmaciens, travailleurs du secteur médical) auront aussi le droit de refuser de participer à un suicide assisté, comme les médecins.
Il sera également interdit de faire la publicité des services liés au suicide assisté.
Enfin, des experts indépendants seront proposés pour soutenir les personnes souffrant de problèmes de santé mentale, ainsi qu'un conseil consultatif sur le handicap, chargé de conseiller le gouvernement sur la mise en œuvre de la loi et son impact sur les personnes handicapées.
Jeudi, le Royal College of Psychatrists s'est toutefois dit "inquiet des modalités de la loi".
- Vote serré -
Les partisans d'une légalisation de l'aide à mourir estiment que les personnes mourantes ont besoin de pouvoir choisir leur fin de vie, y voyant une question de dignité.
Ses opposants s'inquiètent des personnes vulnérables, qui pourraient être incitées, selon eux, à recourir au suicide assisté, par peur de devenir un poids pour leurs proches ou pour le système de santé.
Le vote vendredi s'annonce serré, plusieurs députés ayant indiqué avoir changé de position depuis novembre.
Les partis n'ont pas donné de consigne à leurs élus. Le Premier ministre Keir Starmer a affirmé soutenir le projet de loi.
Si le texte est finalement adopté dans les deux chambres, il faudra encore attendre quatre ans avant que le suicide assisté ne soit effectivement mis en place.
Selon une évaluation du gouvernement, entre 160 et 640 suicides assistés pourraient avoir lieu dans la première année, avant une hausse progressive jusqu'à environ 4.500 la dixième année.
Actuellement, l'aide médicale à mourir est illégale et fait encourir une peine de 14 ans de prison en cas d'aide ou d'incitation en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord.
En Ecosse, où une personne aidant quelqu'un à mourir peut être poursuivie pour homicide volontaire, les députés ont adopté le mois dernier en première lecture un projet de loi pour légaliser le suicide assisté.
L'Ile de Man est devenue en mai le premier territoire britannique à légaliser une forme d'aide à mourir.
J.Bergmann--BTB